Pour leur engagement à la Fonction publique, les enseignants recalés souhaitent l’intervention du général Mamadi Doumbouya
Les enseignants contractuels non admis au concours du recrutement à la Fonction publique étaient de nouveau dans les rues de kaloum plus précisément à la place des martyrs pour plaider leur engagement à la Fonction publique, mais aussi sollicité à rencontrer le général Mamadi Doumbouya, président de la République.
Après la première manifestation, ces enseignants contractuels communaux au-delà de leur enrôlement souhaitent aussi rencontrer le président Mamadi Doumbouya pour qu’il intervient dans leur dossier d’intégration à la fonction publique.
Dans leur requête, ils disent avoir suivi tout le processus de biometrisation jusqu’au concours, mais malheureusement qu’ils se sont fait remplacés par d’autres personnes.
Portant son bébé au dos, Hawa Sylla, mère de famille est l’une des enseignantes contractuelles qui demande à être rétablie dans ces droits. Pendant 2 ans, elle enseigne à l’école primaire de kaleyiré situé à 95 kilomètres de la ville de Forecariah.
« Mon général Mamadi Doumbouya, le président de la nation, le père de la nation guinéenne, je viens auprès de votre autorité pour solliciter notre demande, pour réclamer notre droit.
Imaginez, vous, monsieur le président, travailler un mois sans salaire, à plus forte raison 2 ans sans salaire.Nous avons abandonné nos enfants, nos foyers à cause du contrat là. Maintenant, c’est comme ça que les gens nous récompensent, Ils nous jettent dans la poubelle.Ils ne pensent même pas à nous.Nous avons été biométrisés, enrollés, toutes les procédures demandées.Maintenant, là, il nous ont jeté dans les poubelles.Mon le général, aidez-nous. C’est vous, notre solution.Venez a notre secours. », se lamente-t-elle
Même plainte chez Mamadou Djouldé Sow, enseignant contractuel à Dalaba , dans une village situé à 85 km du centre-ville.
« Engagement à la fonction publique,on nous a mis à l’écart. On nous a mis à l’écart pendant que nous avons travaillé deux ans sans le contrat gouvernemental, communal.Pendant deux ans, on a été sans salaire.Alors nous sommes venus auprès du président Mamadi Doumbouya , afin de réclamer notre droit. »
Selon lui , il dit être victime d’un accident de la circulation au moment où il se rendait à Conakry pour les vacances.
« On a été accidentés en cours de route.Vous avez vu ma main que j’ai perdue dans l’enseignement, du retour des vacances l’année dernière.Alors, nous demandons à ce que la justice soit faite et nous demandons notre engagement à la fonction publique. Nous demandons à ce que justice soit faite, nous demandons notre engagement à la fonction publique par le biais du président Mamadi Doumbouya. »
Au moment où nous quittions les lieux, une délégation des manifestants s’entretenaient avec deux gardes de la présidence en civile afin de trouver les voies et moyens de rencontrer le général Mamadi Doumbouya.
Nous y reviendrons
Mohamed YBNO