Coyah :Une vingtaine de ballots de chanvre indien saisis
Dans sa mission de lutte contre le grand banditisme et la consommation de la drogue, les services de sécurité de la préfecture de Coyah viennent de faire une saisie record d’une importante quantité de chanvre indien. Au total 26 ballots de chanvre indien ont saisis et présentés à la presse ce mardi 8 octobre 2024
Interrogé, le commissaire divisionnaire Mansa Mady Condé a expliqué les actions qui ont mené à cette saisie record . » À la suite des informations remontées par mes services de renseignement de l’existence d’une cour comportant une maison annexe où existe une quantité de drogue, c’est ainsi que j’ai instruit de monter un guet-apens avec le poste de Police de Toguiron dirigé par Adjudant chef Alpha Kabiné CAMARA et son adjoint Adjudant chef Abdoulaye BANGOURA ont procédé à la saisie de cette importante quantité de chanvre indien (cannabis) au domicile de Ousmane TRAORÉ dans le district Kakoulimayah où ces colis sont stockés», explique-t-il.
De son côté, le présumé trafiquant, Ibrahima Sory Traoré, rejette l’appartenance de la drogue et situe son implication dans ce business : «je suis là à cause du chanvre indien. J’ai un ami de longue date qui s’appelle Morigbè, il est en Sierra Leone. C’est lui qui m’a mis dans cette affaire. Ils ont pris ce colis avec moi, mais c’est pour Morigbè. Moi, je n’en consomme pas, je n’en revends pas. C’est Morigbè qui a négocié pour que ça reste là-bas. Je ne savais pas que c’était de la drogue. Il m’avait dit qu’il doit faire un dépôt de jus commando. Si je savais que c’était de la drogue, je n’allais pas accepter. Je collaborais avec lui pour les jus commando».
Malgré qu’il clame son innocence, l’accusé est désigné comme un habitué des faits. Ibrahima Sory Traoré, lui continue d’appeler la clémence : «c’est la première fois qu’on me prenne avec ça. Je demande à l’autorité de me pardonner. C’est ma première et ma dernière fois.».
Pour Lazare Mamadi Bauret, procureur de la République près le tribunal de première instance de Coyah : « Le trafic de chanvre indien est devenu un phénomène sociétal dans la préfecture de Coyah. Se retrouver avec une telle saisie, on ne peut que se réjouir. Car chaque quantité de drogue vendue sur le terrain à un citoyen, c’est la criminalité qui flambe. Par ce geste, ils viennent de mettre fin à un trafic qui ne dit pas son nom.», s’est-il réjoui.
Poursuivant, il a invité les populations de Coyah à davantage d’implication:«collaborer avec les services de sécurité et de défense pour dénoncer les bandits qui sont dans nos maisons et dans les quartiers. Parce que sans une dénonciation, on ne peut pas réussir notre mission de faire de Coyah un havre de paix.»
Letengue.com