Coup  d’Etat du 05 septembre : « Le 5 septembre, Doumbouya est venu dire ‘’papa lève-toi… » ( Elhadj Sékhouna Soumah 

A l’occasion d’une cérémonie de lecture du saint Coran en faveur de la paix en Guinée, organisée à Gbessia, dans la commune de Matoto hier dimanche 11 septembre que Elhadj Sékhouna Soumah a fait cette déclaration. 

Selon lui, le 5 septembre 2021 n’était pas un coup d’Etat , mais plutôt Alpha Condé aété réveillé dans un sommeil profond: « Ce n’est pas un coup d’Etat. Le 5 septembre, Doumbouya est venu dire ‘’papa lève-toi, tu ne peux pas être d’accord avec les Guinéens, tu ne peux pas arranger le problème des Guinéens’’. Peut-on faire un coup d’Etat et le lendemain la vie continue son cours normal ? »

En Guinée,  il est de coutume pour certains Guinéens de manquer du respect au premier responsable du pays. C’est pourquoi ce sage de la Coordination de la Basse Côte les demande de respecter le chef de l’Etat car c’est ce que recommande Dieu  dit-il: « Le président doit être respecté. Si tu ne respectes pas le président, tu l’insultes, tu le combats, tu n’auras pas le pouvoir parce que personne ne peut avoir le pouvoir si Dieu ne le lui a pas donné. »

S’adressant au président de la transition,  Elhadj Sékhouna Soumah invite  le Colonel Mamadi Doumbouya  a mettre en place un cadre de dialogue entre  tous les fils du pays : « Je demande aux membres du Gouvernement présents ici de dire au président Doumbouya d’œuvrer pour le dialogue afin que le pays aille de l’avant. S’ils font ça, le pays va avoir de la force. Et c’est ce que Dieu aime. ».

Il a ensuite plaidé pour la libération de certains dignitaires du régime déchu détenus à la maison centrale de Conakry pour détournement de deniers publics. Mais il exige que ces derniers paient l’argent détourné : « Je supplie le président Doumbouya, les 4 coordinations régionales le supplient, que ceux qui ont détourné l’argent puissent être libérés, mais qu’ils remboursent l’argent qu’ils ont détourné. Nous leur demandons de les libérer, mais qu’ils ne sortent pas de chez eux. Je demande au gouvernement de pardonner. Il a raison, il ne veut pas des truands. »

Mohamed Y