Aicha Nanette Conté au Saden : » Il faut que les femmes continuent à se réveiller.. »
Comme annoncé, la quatrième édition du salon des entrepreneurs de Guinée a été lancée ce mercredi 12 octobre, sous le thème : « L’entrepreneuriat féminin, moteur de développement socio-économique et de croissance inclusive »
Au compte de cette première journée, plusieurs plénières ont été animées et ont connu la participation des membres du gouvernement. C’est le cas de la première plénière sous le thème : l’égalité des genres et diversité dans le monde des affaires ( Enjeux et défis), où la ministre de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables a pris part.
En prenant la parole, la ministre Aicha Nanette Conté a remercié avant tout les initiateurs du salon et félicité tous les autres panelistes qui ont été là avec elle.
Se prononçant sur l’entrepreneuriat, féminin, elle dira en ces termes : « c’est vraiment une question d’actualité, une question qui est au cœur de nos actions au niveau du département de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables. Booster les femmes, nous avons pour ambition l’équité en droit et en devoir. Et pour ce faire, il y a beaucoup de préalables. Ces genres de panels nous permettent de remettre sur la table certaines questions pour vraiment comprendre d’où nous venons, à quel niveau nous sommes, et est-ce que nous sommes vraiment sur la bonne trajectoire pour l’atteinte des 30% de parité homme et femme aujourd’hui en République de Guinée. Il faut que les femmes continuent à se réveiller, à croire en elles et qu’elles acceptent de se former. Tout cela, il faut pouvoir encourager les établissements bancaires afin qu’ils puissent octroyer les crédits à de très faibles taux aux femmes pour que leur rêve puisse se traduire en réalité. Mais avant de pouvoir arriver là, il faudrait que nous les femmes nous puissions mieux nous organiser et puis savoir taper aux bonnes portes et au bon moment »
Cheffe Yaya Barry gérante de l’école guinéenne de la gastronomie et du restaurant le Jacquier , paneliste du même thème est revenu en peu de mots sur les défis liés à son métier consacré le plus souvent aux hommes : » j’ai eu beaucoup de difficultés surtout niveau culturel. Une femme qui est cheffe cuisine dans un restaurant c’est mal vu. Elles ont du mal à se faire embaucher, je dirai aux femmes de ne pas se décourager, de se lancer si elles ont l’ambition de faire ce métier de chef cuisine »
YB