Hamdallaye pharmacie : deux travailleurs de la RTG attaqués par les manifestants, leur véhicule caillassé

Mamadouba Bangoura, chauffeur et Pierre Massadouno,chef adjoint au service montage de la RTG ont été attaqués dans la soirée d’hier par les jeunes manifestants à Hamdallaye Pharmacie, dans la commune de Ratoma.

Selon Pierre Massadouno qui a échangé ce mardi 6 juin avec nos confrères de mediaguinee.com, confirme qu’effectivement qu’ils ont été attaqués, son chauffeur blessé au niveau de la tête, le véhicule caillassé et lui aussi a été brièvement blessé.

Au micro de nos confrères, il est revenu sur la scène.« Avant tout, je rends grâce au Bon Dieu de nous avoir épargnés, sinon hier après le service je rentrais avec le responsable des chauffeurs. On a l’habitude d’emprunter la route de Kipé. Mais comme hier la circulation était un peu fluide au niveau de Bambéto, le chauffeur a jugé nécessaire de passer par là. Donc jusqu’au niveau de Hamdallaye pharmacie, arrivés là on a constaté des jeunes, je ne sais pas si ce sont des manifestants ou bien des loubards. Ils étaient arrêtés, donc quand j’ai constaté le mouvement, j’ai dit à mon chauffeur de rebrousser chemin. Le temps pour lui de se tourner, les jeunes se sont précipités sur nous, comme si on leur disait que ce sont eux, il faut les attaquer, ce sont eux notre malheur. Ils se sont précipités sur nous en nous jetant des cailloux.

Les cailloux tombaient sur nous comme des gouttes de pluie, ça tombait, ça venait de partout. Le véhicule a été complètement caillassé, le chauffeur qui est le responsable des chauffeurs a été touché à la tête. Moi les éclats ont touché un peu partout ma tête, le corps. Je suis vraiment indigné, je ne pouvais pas imaginer, en tant que Guinéen, qu’un autre Guinéen peut se comporter comme ça. Surtout qu’on n’était pas armés, ni rien. On rentrait paisiblement chez nous après le service, on est tombé dans l’embuscade.

Vraiment c’est dommage,on est tous des Guinéens, ce n’est pas la manière de manifester sa colère, surtout ce n’est pas nous qui donnons le courant. »

Poursuivant son récit, il dira: « Bien qu’il a été touché au niveau de la tête, il a forcé, puis il a braqué vite pour retourner à la RTG. Les jeunes là allaient nous tuer. On était deux seulement dans le véhicule et c’est après le service. »

Letengue.com