Primature : Amadou Oury Bah prend fonction
Nommé mardi 27 février 2024 au poste de Premier ministre, Chef du Gouvernement par le président de la transition, le Général Doumbouya, Amadou Oury Bah « Bah Oury » a officiellement pris ce mardi à la Primature après la passation de service entre lui et l’ancien PM, Dr Bernard Goumou. La cérémonie a connu la présence de plusieurs membres du CNRD, des différents départements ministériels, le tout sous la supervision du ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, le Général de Brigade Amara Camara, mais aussi du ministre Directeur de Cabinet de la Présidence de la République, Djiba Diakité.
Dans son discours de prise de fonction, le nouveau Chef du Gouvernement a été reconnaissant envers le gouvernement sortant qui selon lui a su réagir avec vivacité et efficacité à atténuer les effets de l’explosion du dépôt pétrolier sur la population et sur l’économie guinéenne.
» Dès la prise du pouvoir le 05 septembre 2021, le Chef de l’Etat a indiqué que la « justice est la boussole de notre action », par conséquent nous ne devrons ménager aucun effort pour que notre justice soit forte, efficace, et juste. Le troisième chantier est celui des travaux d’infrastructures qui sont engagés aussi bien dans la capitale Conakry que dans les centres urbains de l’intérieur du pays. Le CNRD et le gouvernement sous votre conduite ont prouvé à l’ensemble des Guinéens qu’aucune parcelle de notre territoire ne doit se sentir délaissée et abandonnée. »
Mais au-delà de tout, Bah Oury ajoute qu’il reste des réponses concrètes à apporter notamment celles concernant la situation des sinistrés. « C’est un objectif qui sera une priorité pour l’action gouvernementale dès sa prochaine composition », a déclare le nouveau chef de la Primature.
A en croire Bah Oury: » l’autre défi qui attend le nouveau chef du Gouvernement est lié du dialogue politique: « Le dialogue politique inter-guinéen vous a occupé tout le temps. Les résultats sont positifs notamment l’accord portant sur les 35 résolutions qui ont pour finalité de baliser la mise en œuvre du chronogramme de la transition. Bien entendu beaucoup reste à faire sur ce chapitre car aucune œuvre humaine n’est parfaite. Les formes institutionnelles du dialogue politique inter-guinéen peuvent et doivent évoluer. Mais au-delà de tout, l’esprit d’un dialogue fraternel, constructif, innovant pour servir et unir les Guinéens doit en n’importe quelle circonstance demeurer, se forger et se renouvelant sans cesse pour que la société guinéenne soit pacifiée, tournée vers l’avenir et fière de son identité composée par la pluralité de ses diversités humaines. »
Mohamed Ybno