Coyah/ Gomboyah: un couple échappe à un assassinat
Monsieur Aboubacar koumbassa et sa femme Bintou Simakan tous résidents à Gomboyah, secteur Lamkhouré, dans la sous-préfecture de Manéah, préfecture de Coyah ont échappé de plus belle à un assassinat perpétré par des hommes lourdement armés d’armes blanches et d’armes de guerre qui ont attaqué leur domicile. Mais de justesse, ils ont pu se sauver en sautant des fenêtres et de la cour. Le couple parle d’une attaque préméditée.
Ces présumés assassinats au nombre de vingt (20), ont accédé à la cour après avoir sauté et cassé le cadenas avec un pied de bûche. Une fois dans la cour, ils ont étalé leurs armes sur une natte au beau milieu et se préparer avant de passer à l’attaque et cela a duré environ 30 minutes.
Et dès qu’ils sont rentrés dans la cour, ils se sont introduits dans la chambre de la nièce de Koumbassa qu’ils ont menacé de montrer la chambre de ses parents, mais malheureusement la fille ne l’a pas fait avant de saccager le contenu des chambres et emporté quelques objets de valeur.
Blessés et hospitalisés dans une clinique de la place où nous les avons rencontrés, le couple dit avoir vécu la scène la plus horrible de leur vie.
Selon monsieur koumbasse l’acte s’est passé dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 mars aux environs de 3h du matin lorsqu’il a été réveillé par l’aboiement de son chien : « dès que le chien à aboyé, j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Ensuite, j’ai entendu les gens taper au portail de la cour. J’ai regardé au niveau de la caméra installée dans mon téléphone et j’ai vu des bandits cagoulés, habillés en tenue militaire et lourdement armés d’armes blanches (pied-de-biche, machettes), mais aussi d’armes de guerre. Ils ont cadenassé la maison de mon locataire… C’est ainsi que ma femme m’a dit de m’échapper en premier. Directement, j’ai sauté du balcon, rampé avant d’escalader le mur. Comme j’avais mon second téléphone, j’ai appelé les voisins et la BAC. Mais ils sont venus trouver qu’ils étaient déjà partis »,
Après que son mari s’est échappé, la femme est restée cachée derrière la porte vers la cuisine. En ce moment, dit- elle, les présumés assassins continuaient à chercher son époux :
» Dès que j’ai su que les bandits s’approchaient de moi, j’ai pris mes dispositions. L’un avait une machette et l’autre une arme de guerre. Le groupe qui était dans la cuisine s’est dirigé vers le couloir, le temps pour l’un d’eux de tirer la porte derrière laquelle j’étais cachée. Dès qu’il a poussé la porte, il m’a vue et automatiquement il a lancé son couteau vers moi. Mais j’ai été vigilante j’ai sauté pour éviter que le couteau ne me touche. Ensuite, le second a engagé son arme pour tirer sur moi et c’est là où j’ai sauté pour tomber dans la cour. Et quand je suis tombée, ils ont tous cru que je suis morte. Mais moi j’étais consciente et je ne me suis pas évanouie. Je me suis cachée quelque part dans la cour. En tombant j’ai senti que j’avais eu un choc au niveau de mon coude, notamment mon bras qui s’est fracturé et mon pied a été entorsé. », a-t-elle raconté
Après l’attaque et ayant su que le couple est porté disparu, ils ont pris les clés de la voiture, l’ouvrir voir s’ils étaient cachés dedans. N’ayant vu personne, ils ont endommagé quelques parties de la voiture. Ils ont pris le disque dur des caméras installées dans la cour et dans la maison.
Pour la famille difficile pour le moment de faire un bilan sur les biens perdus et emportés par les malfrats. Mais aussi savoir les raisons fondamentales de l’attaque de leur domicile.
YB