Dossier Ans-T Crazy: les thèses de viol et d’avortement confirmés
Des nouveaux éléments dans le cas de viol sur une fille de 15 ans dont l’artiste chanteur Ans-T crazy serait l’auteur. Des accusations rejetées par son manager viennent d’être confirmées après les examens du médecin légiste.
Dans l’émission « les Grandes Gueules » de ce jeudi, 12 janvier, le médecin légiste Pr Hassane Bah qui d’ailleurs a reçu la victime dans ses services pour des consultations vient de confirmer les thèses de viol et d’avortement.
Lors des examens médicaux, le médecin légiste dit avoir constaté des signes qui sont en rapport avec un avortement récent.
« J’ai reçu la fille sur la réquisition de la police de Yimbayah. Mais ce qui est important de savoir est que la fille avait eu la defloraison depuis et elle entretenait des relations. Il y a eu également des signes qu’on a constatés qui s’apparentent à un avortement. Il n’y a pas de légion au niveau du col de l’utérus mais ça pourrait être probablement l’utilisation des médicaments qui sont bien connus aujourd’hui que certains utilisent pour l’avortement. Donc c’est ce que nous avons constaté chez la fille. Nous confirmons les signes qui sont en rapport avec un avortement récent. Il y a des complications aigües et les complications chroniques de l’avortement. Les complications aigües c’est généralement les hémorragies mais elle ne présentait pas ces complications, elle n’avait pas de signe hémorragique et tous les éléments en rapport avec le saignement. Elle ne présentait pas tous ça. Maintenant quant-aux complications lointaines, qui sont les complications chroniques ça, je ne pourrais pas le dire. Mais ce qui est certain, naturellement, est que des avortements peuvent entrainer des conséquences qui peuvent compromettre de façon dangereuse la santé de la reproduction”
En sa qualité de médecin légiste dit-il, il ne lui revient pas de qualifié un acte de viol, mais plutôt une agression sexuelle “Nous, on a donné les éléments en rapport avec la pénétration sexuelle donc tous ces éléments constitutifs de viol, il appartient au juge de qualifier le viol. Nous nous parlons d’agression sexuelle mais on a donné des éléments en rapport avec cette agression sexuelle plus les légions qu’on a retrouvées sont constitutives d’un viol”
Mohamed Ybno