Fermeture des unités industrielles, le PM Bah oury accuse les anciens régimes

En tournée dans les unités industrielles de la capitale dans le cadre de leur relance, le premier ministre Amadou Oury Bah en compagnie de la ministre de l’industrie et des PME s’est rendu ce dimanche 15 septembre 2024, à l’usine textile de Sanoyah pour s’enquérir des réalités de l’arrêt de cette unité industrielle, mais aussi annoncer la reprise de ses activités mais cette fois-ci dans un autre domaine.


 A l’entame de ses propos,  le premier ministre Amadou Oury tient a rappelé que :  » L’objectif de notre visite est la relance de l’économie de ce pays. Il y a plusieurs aspects que nous avons mis dans le programme en ce qui concerne ces visites. D’abord la question des entrepôts. Vous avez vu ce qui est en train d’être construit à Hamdallaye. Nous avons visité d’autres sites qui ne sont pas encore libérés. Mais ce qui est essentiel, le développement du commerce et le développement de l’industrie passe essentiellement par la disposition d’entrepôts suffisamment pour qu’il ait des stocks. D’abord les stocks alimentaires qui constituent des éléments de sécurité pour le pays, par exemple les aliments de base…. Si nous n’avons pas d’entrepôts il va de soi que le stock disponible sera à la mesure des maigres entrepôts que nous aurons…. De la question d’entrepôts c’est l’ensemble de l’écosystème macro-économique et micro-économique du pays seront d’une manière à une autre impacté. »


  Depuis plus de 50 ans que l’usine textile de Sanoyah autrefois connue pour la qualité du textile qu’elle produisait est à l’abandon. Sur ce , Amadou Oury Bah porte un doigt accusateurs aux régimes passés, c’est-à-dire de feu général Lansana Conté jusqu’à Alpha Condé

  « Au niveau des unités industrielles comme l’ancien complexe textile de Sanoyah, on a visité tout à l’heure l’unité qui est en train d’être réaménagée par le groupe sonoco. C’est pour dire que le développement industriel passe par l’acquisition de nouveaux espaces. Ce qui existait il y a 50 ans ne répond plus à l’ambition et à la situation actuelle de notre économie. Et le complexe textile de Sanoyah malheureusement qui est resté pendant des décennies inoccupé comme si la fatalité était tombée sur nos têtes.
Lorsqu’on voit ce complexe, on se pose la question qu’est-ce qui nous ait arrivé pour que ces investissements de vaste envergure qui datent de plus de 40 ans et jusqu’à présent on n’était pas parvenu à remettre ça en marche. Et ça c’est la responsabilité de l’ensemble des autorités qui ont gouverné ce pays. N’est-ce pas ?  » demande-t-il.

Mohamed YBNO