Kamsar (Boké):  une filette de 7 ans meurt dans les conditions inquiétantes

Kadiatou, âgée de 7 ans, résident au  quartier Hamdallaye, dans la sous-préfecture de Kamsar, préfecture de Boké a été retrouvé  morte le 18 mars  dernier vingt quatre heures après sa disparition. Mais mes examens effectués sur le corps donnent trois résultats contradictoires. 
Sur le lieu de la découverte du corps, le médecin légiste qui a examiné le corps a fait savoir que la victime a été violée puis tuée par la suite.

Une fois le corps transporté à l’hôpital, le deuxième examen effectué révèle que la fille est morte par étranglement. Et suite à l’incorformité entre les 2 premièrs tests, ils ont jugé nécessaire, dit-il, d’effectuer à l’hôpital un 3ème examen et ce résultat révèle que la petite fille est décédé d’une mort naturelle. Mais entre-temps un jeune soupçonné d’être l’auteur du meurtre de la petite a été mis aux arrêts.

Désespéré, le père de la victime qui réclame justice pour déterminer dans quelles circonstances sa fille a perdu la vie voit l’horizon s’assombrir puisque devant le Procureur de la République de Boké, c’est seulement le 3ème examen qui a été présenté et ce dernier a constaté que le dossier est vide et a ordonné à la police de Kamsar de libérer le jeune garçon âgé de 15 ans soupçonné par la famille. 

Interrogé par certains médias ce vendredi 24 mars 2023, une semaine après les faits, le père de la fillette toujours sous le choc est revenu sur la scène.

« On a perdu de vue notre fille le vendredi passé aux environs de 21 heures. Elle est revenue de la révision et a trouvé sa tante en train de prendre une douche. Lorsqu’on a constaté son absence, on s’est mis à sa recherche jusqu’à 2 heures du matin on a pas retrouvé sa trace. C’est le lendemain, aux environs de 10 heures qu’on l’a retrouvée morte. Après la découverte de son corps, on a immédiatement appelé la police qui s’est rendue sur place avec un médecin légiste. Après l’autopsie effectuée sur place, on nous a dit qu’elle a été violée et tuée. Une fois à l’hôpital ils ont effectué un second test on nous dit qu’elle n’a pas été victime de viol mais elle a juste été étranglée à mort. Et dans la journée du samedi on nous a fait croire que le dossier a été transféré chez le procureur de la République de Boké et ce dernier a ordonné aux médecins de réprendre l’autopsie comme il y a eu 2 résultats différents.

Comme c’était le week-end, c’est finalement le mardi 21 mars dernier que la police nous a fait appel, et sur place on a laissé entendre que les médecins ont procédé à un 3ème test et vu les résultats elle est décédée d’une mort naturelle. On nous a remis le corps et on a procédé à son enterrement le même jour dans la soirée », explique désespérément Boubacar Barry. 

À en croire le père de la victime, « le jeune garçon âgé d’une quinzaine d’années qu’on a soupçonné nous a dit qu’ils sont sortis ensemble derrière la cour et la fillette lui a dit qu’elle va chez les voisins et il lui a conseillé de ne pas durer là-bas. Et c’est en ce moment même qu’on l’a perdue de vue.
 Parce que lorsqu’elle est revenue de la révision, sa tante se lavait. Une fois à la gendarmerie le lundi, ils ont dit vu le nombre impressionnant de monde au poste de police, ils ont transféré le garçon à Boké avec le dossier mais aux dernières nouvelles, nous apprenons qu’ils n’ont pas sorti le garçon à Kamsar », raconte M. Barry. 

Poursuivant, Boubacar Barry révèle qu’il y a anguille sous roche vu que la police n’a pas dit toute la vérité dans cette affaire puisque le procureur de la République n’a jamais été saisi dans cette affaire. 

« Et après l’entraînement le mardi, on a désigné quelques membres de la famille pour se rendre à Boké chez le procureur pour savoir la suite de la procédure mais une fois sur place le Procureur nous a dit qu’il n’est pas saisi d’une telle procédure. Mais son adjoint qu’il a eu au téléphone a dit qu’il est au courant mais l’enfant n’est pas venu à Boké. Lorsqu’ils ont appelé Kamsar ce dernier a dit que c’est vu la foule ils ont camouflé un semblant de transfert mais il s’apprête à envoyer l’enfant à Boké. La police de Kamsar a transféré l’enfant avec le dernier test et une fois devant le procureur il a dit que le dossier est vide, c’est une mort naturelle, de revenir relâcher l’enfant. Et nous avons été appelés par la police de venir prendre l’engagement si quelque chose arrive arrive à l’enfant, que nous serons responsables ».

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