MIC: le ministre Fana Soumah échange avec la délégation du SPPG
Dns sa tournée se prise de contact avec les acteurs de tout bord, le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée a rencontré ce mardi 26 mars 2024, le ministre de l’information et de la communication. Les échanges entre Fana Soumah et Sékou Jamal Pendessa ont porté sur les problèmes auxquels les médias guinéens sont en train de vivre de nos jours.
A en croire Sékou Jamal Pendessa, c’est une rencontre de prise de contact où ils ont mis l’occasion à profit pour adresser à Fana Soumah les félicitations du SPPG, mais surtout évoquer principalement les problèmes que les journalistes sont en train de vivre.
« Le SPPG lui a fait comprendre que nous sommes aujourd’hui à plus de 500 journalistes et techniciens mis au chômage technique avec le brouillage des ondes, le retrait des télévisions du bouquet Canal+ et Star times . Ce qui fait que les médias ne sont plus dans la capacité d’assurer les salaires des employés. Par conséquent on leur à demander de rester à la maison. Il fallait lui notifier cela et lui dire que nous comptons sur lui pour œuvrer afin que ces problèmes puissent être résolus dans un bref délai parce que les gens sont en train de souffrir. « , Explique-t-il avant d’ajouter que :
» Il a promis de faire de son mieux pour pouvoir résoudre ce problème. Il y a d’autres rencontres qui sont prévus pour qu’on parte vers la résolution de la crise. »
Toujours lors des échanges avec le nouveau ministre de l’information et de la communication, Sékou Jamal Pendessa indique avoir dit à Fana Soumah que : »personne d’entre nous a intérêt à ce que le climat reste comme ça. La presse a intérêt à ce qu’on libère les médias pour que nos emplois reviennent. Les autorités ont intérêt à ce qu’on libère les médias, parce que de nos jours même si elles veulent communiquer elle ne peut atteindre tous les Guinéens. Si le gouvernement a aujourd’hui un message à passer, il va rater beaucoup de guinéens, parce que le champ de couverture de l’espace médiatique est réduit. Mais si tous les médias sont libres, quand ils font passer le message ils ont la chance de toucher les guinéens. Et l’essentiel de la communication, c’est de toucher le plus grand nombre de personnes possibles. Et l’État à l’obligation d’assurer ou de garantir les droits à l’information pour tous les Guinéens. Et lorsque vous fermer un médias, du coup il y a beaucoup de guinéens qui vont perdre leur droit à l’information.. »
MY