MON VOYAGE SUR PARIS : Mise au point face aux insanités de mes détracteurs
Il est bien sage de répondre aux imbéciles par un silence retentissant. Qu’à cela ne tienne, qui ne dit rien consent, enseigne l’adage. Autrement, à beau renifler, avec discrétion, le pet d’un éhonté, celui-ci te juge sans odorat. De ce qui précède, je suis obligé d’apporter certains éclairages afférents aux insanités qui me sont gratuitement et méchamment infligées par certains mercenaires de la plume, que dis-je? Des écrivassiers, qui enfilent le manteau de journalistes pour régler de petits comptes et/ou assouvir leurs appétits malsains.
Tenez ! Ils versent, sous le sceau de l’hypocrisie, des larmes de crocodile, pour insinuer leurs supposées affliction et sympathie, consécutivement à la dégradation de mon état de santé depuis bientôt deux semaines, alors qu’ils me poignardent dans le dos. Ce sont ces haineux, doublés de manipulateurs hors pairs, qui inondent désormais la toile de mensonges et de grossièretés à mon encontre, m’accusant de tous les péchés du monde, notamment dans le dossier concernant le redressement fiscal auquel ‘Office Guinéen de Publicité est assujetti et qui résulte de l’exercice budgétaire 2021. Je n’en suis nullement pas responsable, quand bien même je l’assume, d’autant plus que l’administration est une continuité.
Je persiste et signe que je ne me permettrais jamais de trahir l’estime et la confiance de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Président de la Transition, Chef Suprême des Armées, qui m’a aureolé de sa confiance pour me placer au faîte d’une entité aussi sensible et stratégique que l’Office Guinéen de Publicité. Or, fuir la Guinée, sous un quelconque prétexte fallacieux, serait synonyme de haute trahison de la part de ma modeste personne envers le Président de la République.
Je ne vais jamais snober la justice guinéenne, au cas où celle-ci jugerait nécessaire, tôt ou tard, ma comparution devant elle. Sans verser dans la xénophobie, force est de constater qu’on est toujours mieux chez soi.
e suis réellement malade et j’ai bénéficié de la sympathie, doublée de la clémence des plus hautes autorités du pays, pour aller me soigner à Paris, en France.
Depuis ma sortie officielle du pays, le samedi 13 août 2022, pour des raisons avérées de santé, les intoxications fusent de toutes parts, pour m’accabler, en insinuant ma prétendue fuite de la Guinée sur la pointe des pieds. Je tiens à préciser que je retournerai en Guinée en moins de dix jours, dès après mes soins médicaux. Advienne que pourra.
Je suis pleinement et volontairement disposé à me constituer prisonnier, en cas de nécessité, mais je ne trahirais pas la confiance des autorités qui m’ont laissé sortir du territoire guinéen pour des raisons humanitaires. Honte à mes détracteurs !
Mandian SIDIBE, Directeur Général de l’Office Guinéen de Publicité