SADEN 2022 : le digital, une opportunité pour l’entrepreneuriat féminin
La quatrième édition du salon des entrepreneurs de Guinée se poursuit ce jeudi 13 octobre avec au programme plusieurs panels axés sous l’entrepreneuriat féminin. Au compte de cette deuxième journée, les panelistes ont échangé leurs expériences sous le thème ‘’ le digital : une opportunité pour l’entrepreneuriat féminin’’ .
Parmis les panelistes Gaëlle Boz directrice d’Africa digitale Académie, un centre de formation du métier du numérique et Mme Traoré Fadima Diawara fondatrice Kunfabo, une marque de smartphone africain conforme aux réalités africaines.
Gaëlle Boz directrice d’Africa digitale Académie répondant aux questions des journalistes a expliqué l’importance du numérique dans l’entrepreneuriat féminin.
Pour elle, : » le numérique est un facteur de développement que ça soit à travers le marketing et la communication digitale où on va pouvoir augmenter sa visibilité sur internet ou développer son chiffre d’affaires en cherchant des clients. On a vu qu’il y a pas mal de métiers qui étaient de plus en plus demandés par les entreprises de la place dans le domaine du numérique. On citera entre autres le marketing digital, le développement web, le e-commerce, le community management, la cyber sécurité qui sont des métiers qui sont de plus en plus demandés au niveau des entreprises guinéennes »
Contrairement à la première, Mme Traoré Fadima Diawara fondatrice Kunfabo elle évoque les difficultés que traversent les femmes qui se lancent dans l’entrepreneuriat numérique .
Selon elle, ces difficultés sont énormes notamment les difficultés liées au genre: » quand on veut concurrencer les grandes multinationales existantes c’est très compliqué parce qu’on ne te prend pas au sérieux. Moi au début on me prenait pour une commerciale de Kunfabo tout simplement dans leur subconscient ils n’arrivaient pas à comprendre qu’une femme soit derrière cette marque et c’est tant mieux. Il y a aussi l’accès au financement, la majorité des projets qui sont financés que ça soit par des fonds d’investissement, des incubateurs et autres, ce sont des projets majoritairement pilotés par des hommes, on a du mal pour accéder au financement »
YB