Tournoi de football à la maison centrale de Conakry : » Ce n’est pas le ministre de la justice qui est organisateur » ( Charles Wright)
Quelques heures, nombreux sont des internautes qui accusent et critiquent le ministre de la justice et des droits de l’homme d’être l’initiateur du tournoi de football organisé à la maison centrale dont le trophée porte son nom.Ce mercredi 6 septembre l’émission de talk-show Mirador, le garde des sceaux a été clair .
Ce sont les détenus de la maison centrale de Conakry qui ont initié le tournoi dans le cadre de leurs activités sportives quotidiennes.
» Ce n’est pas le ministre de la justice garde des Sceaux qui est organisateur de ce tournoi, je veux que cela soit clair. Ce sont les détenus qui ont pris l’initiative dans le cadre de leurs activité sportives quotidiennes d’organiser un tournoi de football dans le cadre du renforcement de la cohésion sociale en leur sein. »
Après avoir constaté la présence des codétenus de Dadis camara dont Toumba Diakité et Marcel Guilavogui, le ministre Charles Wright qui a présidé la final a tenu à ce que l’ancien président Moussa Dadis y prenne part « Une fois arrivée sur les lieux, j’ai vu M. Toumba et M. Marcel, je me suis dit attention, on ne peut pas avoir la présence d’esprit de tous ces gens-là si c’est une question de cohésion entre détenus quel que soit le motif pour lequel ils sont poursuivis, il faut inviter capitaine Moussa Dadis Camara de venir s’associer à l’événement. C’est ce qui a été fait »
Contrairement à ce qui se dit dans la cité, le garde des sceaux précise que sa démarche ne vise nullement à les réconcilier déjà que leurs dossiers sont pendants devant les juridictions.
« Lorsqu’on part plus loin pour dire il y a les victimes du massacre du 28 septembre, on veut déplacer les choses dans leur contexte. Je veux que les gens comprennent que cela n’a rien à voir avec un prétendu quelconque initiative d’aller vers une réconciliation alors que le dossier est pendant devant les juridictions. »
A en croire, Alphonse Charles Wright la maison centrale n’est pas un mouroir, c’est pourquoi, il promet d’organiser prochainement les activités culturelles. « Les détenus qui y sont ne sont pas privés de leurs droits, on ne peut pas les priver qu’ils organisent, d’ailleurs maintenant c’est le département qui va organiser, je vais organiser désormais une activité culturelle pour eux. Quelle que soit l’activité culturelle s’ils en souhaitent, ils en ont le plein droit. Ce ne sont pas des renégats ou des damnées de la terre, qu’on peut priver de leur liberté. »
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