5 septembre 2021- 5 septembre 2024 il y a déjà 3 ans !

La Guinée uinée s’achemine vers le troisième anniversaire de la prise effective du pouvoir par le CNRD, sous l’égide et la clairvoyance du Général Mamadi Doumbouya, chef suprême des armées, chef de l’Etat et président de la République. Aujourd’hui on est en droit de faire une analyse récapitulative de tout ce qui a été engagé en matière de changement dans le domaine social, économique et politique. Il faut reconnaitre cependant que l’unanimité n’est jamais requise autour des actions posées par les autorités. Cela est une évidence pour toutes les sociétés humaines, cet antagonisme existera toujours mais, seule la persévérance pourra faire triompher la vérité.

C’est justement cette volonté qui anime le chef de l’Etat qui en dépit des critiques et des contradictions a avec son inébranlable patriotisme engagé des réformes justes et courageuses pour le bonheur des populations guinéennes. Aux premières heures de la prise du pouvoir, le CNRD a annoncé une série de mesures à mettre en œuvre pour apporter un changement radical dans le fonctionnement de l’administration et des institutions. C’est ce qu’il faut aujourd’hui louer au regard des innovations et des transformations profondes opérées dans le pays.

Depuis l’avènement des forces de défense et de sécurité le 5 septembre 2021, le Président de la République le Général Mamadi Doumbouya a mis en exergue sa détermination indéfectible pour une transformation structurelle de la Guinée par la conduite exemplaire de la gestion de la transition. Avec un engagement constant et une pédagogie efficace, il a réussi à rassembler les Guinéens autour d’un idéal commun, celui de construire ensemble un avenir radieux pour la nation dans la stabilité et la sécurité à travers des réformes profondes et ambitieuses.

Sa vision s’articule autour de trois axes prioritaires définis pour la conduite de la transition.

  • L’axe social rétablir le vivre ensemble dans le pays ;
  • L’axe économique pour entamer le processus de développement socioéconomique durable, afin d’assurer le bien-être pour tous ;
  • L’axe politique pour la mise en place d’un Etat de droit et des institutions fortes et crédibles avec la justice comme boussole.

Sur le plan social : pour promouvoir l’unité nationale, le Général Mamadi Doumbouya a procédé à la mise en œuvre des gestes symboliques en faveur de l’unité nationale. Il a prouvé son engagement à panser les plaies du passé, à rassembler la nation autour des valeurs communes pour l’unité nationale et le vivre-ensemble. Le chef de l’Etat a signé plusieurs décrets favorisant le dialogue politique et social incluant la création d’un cadre de dialogue inclusif. Des initiatives telles que les journées de concertation nationale, les journées de vérité et de pardon prouvent son engagement farouche pour un dialogue franc et sincère entre tous les fils du pays.

En libérant les prisonniers politiques incarcérés sous l’ancien régime, la restitution des propriétés aux familles des camarades de l’indépendance qui ont marqué l’histoire du pays, les nouvelles autorités ont lancé un appel à toutes les couches sociales pour qu’ensemble elles puissent se pencher sur les problèmes qui assaillent le pays en vue d’apporter une solution consensuelle. C’est pour cela que les journées nationales de concertation ont été instaurées et qui ont abouti à l’élaboration d’un document stratégique comprenant toutes les recommandations en rapport à la vie nationale. Cette stratégie est la mise en œuvre des actions visant à renforcer la cohésion nationale, la justice sociale et l’employabilité en vue de résorber le chômage endémique dont souffre la jeunesse.

Sur la plan humanitaire, le Général Mamadi Doumbouya a témoigné son affection et sa compassion à l’égard de ses compatriotes en situation difficile en Tunisie. Un pont aérien sur son instruction a été mis en place pour faciliter le rapatriement de ces frères et sœurs en détresse. Sa présence sur le tarmac de l’aéroport Ahmed Sékou Touré même tard la nuit pour les serrer dans ses bras, est le témoignage éloquent de son humilité et de son humanité. En tant que père de la nation, pour lui aucun guinéen ne doit être abandonné où qu’il soit dans le monde quand il a besoin d’aide.

Aussi les priorités seront également la disponibilité des denrées de première nécessité et des services sociaux de base à des prix accessibles. L’élaboration et la promulgation de la Charte de la transition, la mise en place des organes de la transition et le maintien des échanges avec la CEDEAO. La réforme et la moralisation de la justice qui est devenue une boussole pour les nouvelles autorités, qui n’ont pas hésité à lancer une guerre sans merci contre la corruption et le détournement de deniers publics. C’est cela la rectification institutionnelle qui a prévalu à la création de la CRIEF pour traquer et traduire devant la justice les délinquants économiques et les mauvais gestionnaires.

En ce qui concerne l’administration publique, de son rajeunissement et de sa modernisation, des réformes ont été opérées. Cela témoigne de l’engagement du chef de l’Etat à promouvoir l’excellence. On peut citer à l’actif de cette transition le recrutement massif de jeunes fonctionnaires, un processus qui était longtemps attendu qui permettra le renforcement des capacités de l’administration publique et répondre à la demande croissante d’emplois des jeunes diplômés. Ce rajeunissement de l’administration publique est en phase avec la vision du Général Président de construire une Guinée tournée vers l’avenir ou la compétence et le mérite priment.

La refondation administrative qui a permis le rajeunissement des effectifs de la fonction publique avec la mise à la retraite des agents jadis immuables. Cela a permis la promotion de jeunes cadres, l’équité et le pourcentage élevé des femmes dans les postes de décision. Ce fait mérite d’être salué car c’est une forte volonté politique et un courage louable.

Sur le plan politique, le CNRD a très tôt convié les acteurs politiques à un dialogue franc et serein en organisant des journées de concertation. Malgré les abstentions déclarées, le résultat auquel cette concertation a abouti mettait en exergue les balises ou les jalons à suivre pour doter le pays d’institutions fortes. Le chronogramme décliné doit permettre le retour à l’ordre constitutionnel à travers des étapes bien définies.

La mise en place du Conseil National de la Transition qui renferme les représentants de toutes les couches socioprofessionnelles et sociales du pays. Et on peut se targuer de l’élaboration d’un avant-projet de la nouvelle constitution, autour duquel le peuple sera appelé à se prononcer par référendum. Cela permettra aussi la mise en place d’un mécanisme fiable qui garantit l’organisation des élections inclusives, libres, transparentes, crédibles et apaisées.

La mise en place des délégations spéciales sur toute l’étendue du territoire national et le nouveau redécoupage administratif avec la création de nouvelles communes urbaines et rurales, constitue aussi un facteur non négligeable de la refondation administrative.

Sur le plan économique, il faut féliciter la création des mécanismes nouveaux et innovants pour assurer la mobilisation des ressources et conduire une gestion rigoureuse des finances publiques en vue de la consolidation des équilibres économiques. Le CNRD a réussi l’adaptation des outils de contrôle qui seront déployés et des procédures judiciaires systématiquement engagées contre les infractions financières. Ces politiques publiques sont menées pour assurer la continuité de l’Etat tout en garantissant la qualité et la moralisation de la gestion publique.

La mise en œuvre des mécanismes pour les travaux des infrastructures sociales, sportives, de transport. La priorité a été donnée à l’achèvement des chantiers de construction et de réhabilitation des routes nationale et des voiries urbaines, d’extension et rénovation, de construction de centres hospitaliers, des infrastructures éducatives, de rénovation des infrastructures d’assainissement pour un meilleur cadre de vie des populations. Cette vision du Chef de l’Etat concentrée sur le développement économique, est essentielle pour amorcer le véritable processus de transformation socioéconomique durable de la Guinée.

Aujourd’hui le pays s’est engagé à diversifier son économie, renforcer ses infrastructures et valoriser ses ressources naturelles de manière à maximiser les retombées pour le peuple de Guinée. Le développement du secteur minier, la promotion de l’agriculture, ainsi que l’investissement dans les énergies renouvelables sont autant de leviers actionnés pour stimuler la croissance économique.

La lutte contre la corruption, l’amélioration du climat des affaires et la modernisation de l’administration publique sont des réformes essentielles pour créer un environnement propice à l’investissement et à l’entreprenariat. Cela vise à réduire la pauvreté, à créer des emplois, et à assurer une répartition plus équitable des richesses. Le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya ayant placé l’économie au cœur de la transition, témoigne de sa volonté de voir chaque guinéen bénéficier des fruits de la croissance et la marche vers l’autosuffisance et le bienêtre collectif.

Rassuré de l’importance de la transparence et de la lutte contre la corruption pour un décollage économique, des mesures énergiques ont été prises par le chef de l’Etat pour assainir l’économie guinéenne. La création de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) et le travail du vérificateur général sont des illustrations de cet engagement du Président de la République. Et ces réformes ont porté fruit, le pays a progressé dans le classement de la Banque mondiale, passant de la catégorie des pays à revenu faible à celle des pays à revenu intermédiaire. Cette progression est le résultat d’une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques qui a permis d’augmenter significativement le revenu national brut et stimuler la croissance du PIB.

La capitale Conakry et les quatre régions naturelles du pays sont en chantier, avec des projets majeurs Boostées par les autorités, les infrastructures routières connaissent aujourd’hui une évolution fulgurante et significative pour le grand bonheur des populations.  A date, plusieurs projets routiers sont relancés et d’autres achevés conformément à la vision du chef de l’Etat, au niveau de la capitale Conakry, le projet de bitumage de plus de 60km de voiries a été achevé, incluant les échangeurs Paul Kagamé de Kagbelén et celui du km 36. La construction des passerelles métalliques ainsi que des programmes d’assainissement et de curage sont également en cours pour le maintien en état normal du réseau routier. L’échangeur de Bambéto avance à un rythme souhaité avec le bitumage complet du passage inférieur. Dans l’arrière-pays plusieurs ouvrages de franchissement sont réalisés et d’autres en cours de réalisation. Plusieurs centres urbains ont bénéficié ont bénéficié des voies de contournement pour pallier aux interminables bouchons.

Dans son élan de suivi rapproché des projets, le Ministre des Infrastructures a instruit l’accélération des travaux de bitumage des voiries de 11 villes qui n’avaient jamais connu de bitume. L’accent est mis sur le lancement des travaux de construction des routes transfrontalières notamment Labé-Mali, Lola-N ’Zoo et Dabiss-Québo (frontière Guinée Bissau). Il faut aussi citer la construction du pont unique de Tanéné sur 126 ml et ses routes d’accès sur 7 kms. Le projet d’extension de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré, en collaboration avec Albayrak, promet de répondre aux besoins croissants en augmentant la capacité de traitement des passagers et du fret tout en intégrant les dernières technologies aéroportuaires.

Aujourd’hui, la Guinée se trouve à un tournant décisif dans son développement économique, grâce à une série d’initiatives majeures et de projets ambitieux qui promettent de transformer le paysage socio-économique du pays. La récente annonce par la Banque Mondiale de la reprise de ses financements en Guinée est un signal positif pour la réduction de la pauvreté et la promotion d’une croissance durable. Parmi les projets emblématiques, le Projet Simandou se distingue comme le plus grand projet intégré Mines-Infrastructures au monde, avec un CAPEX estimé à plus de 15 milliards de dollars US. Ce mégaprojet du Simandou le plus grand projet intégré Mines- infrastructures jamais réalisé au Monde, comprend l’exploitation de gisements de minerai de fer, la construction d’un chemin de fer multi-service, d’un port à Moribaya, et d’une aciérie. Il vise à dynamiser le secteur minier tout en soutenant le développement économique à long terme. Il s’inscrit pleinement dans cette vision de transformer la Guinée en un hub industriel mondial du fer et de l’acier. Le projet Simandou portera un impact socioéconomique durable et renforcera la position de la Guinée sur l’échiquier international.

 Le rôle de la Compagnie du Trans guinéen (CTG) est central dans la réalisation de cette vision, témoignant de l’engagement du Chef de l’État à construire des infrastructures robustes et à développer des initiatives économiques de grande envergure. Pour le Chef de l’État, Simandou est le projet de l’espoir et de la prospérité qui va contribuer à améliorer considérablement le bien-être de la population. De façon très claire, il a affirmé avec détermination que les intérêts de la Guinée ne seront pas bâclés. C’est pourquoi, il fait personnellement un suivi rigoureux des avancées sur le Projet Simandou. Sa vision du Simandou 2040, devra conformément à ses instructions être débattue en toute inclusivité au sein du Comité Stratégique de suivi du projet Simandou, mais également avec le concours du Gouvernement, afin de définir un Programme de développement socioéconomique autour de la vision « SIMANDOU 2040 ».  

Ce programme qui s’appuie sur les leviers du potentiel du projet Simandou pour développer les secteurs névralgiques de l’économie nationale, se démarquera comme un plan de développement et d’accélération vers l’émergence. Dans la vision du Chef de l’Etat, le programme « Simandou 2040 » ne sera pas tributaire d’une personne, d’un Président ou d’un Ministre, mais devra être institutionnalisé pour devenir le schéma directeur national du développement socio-économique de la Guinée. L’objectif est de réduire les inégalités, renforcer les compétences locales, créer des tissus économiques locaux et accélérer l’émergence de la Guinée. 

Dans la vision du futur du Général Mamadi Doumbouya, « SIMANDOU 2040 » offrira des possibilités de modernisation immenses à la Guinée. Notamment la création de nouvelles villes, de nouvelles routes, de nouveaux projets agricoles, de nouvelles zones économiques spéciales dans le strict respect des standards internationaux pour garantir notre avenir et celui des futures générations de la Guinée.  

Le Projet Simandou ne se limite pas à l’exploitation des ressources naturelles, mais vise à positionner la Guinée comme un pionnier du développement durable inclusif. Sous la présidence éclairée du Général Mamadi Doumbouya, Président de la République, Chef de l’État, Chef suprême des Armées, la Guinée embrasse une vision ambitieuse incarnée par le Projet Simandou. Cette initiative audacieuse va bien au-delà de la simple exploitation minière ; elle représente un engagement profond pour la transformation et la prospérité durables de la Nation. Le Projet Simandou représente un pas décisif vers un avenir durable pour la Guinée, où le développement économique s’accompagne du respect de l’environnement et du bien-être des populations locales. Sous la direction éclairée du Général Mamadi Doumbouya, la Guinée avance vers une prospérité partagée, tout en préservant son précieux patrimoine naturel. 

La célébration les 29 et 30 juillet 2024 des deux ans de la CTG, sous l’autorité directe du Président de la République, a réaffirmé l’importance de ce projet majeur pour l’avenir du pays. Cette célébration a également été l’occasion de mettre en lumière les avancées significatives réalisées et les perspectives prometteuses qui s’ouvrent pour la Guinée.  

Le secteur agricole bénéficie également d’une attention accrue avec la remise de 150 moissonneuses-batteuses au Ministère de l’Agriculture, renforçant l’engagement du Président Mamadi Doumbouya envers le monde rural. Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions visant à revitaliser l’agriculture guinéenne et à inverser la tendance de pertes de récoltes dues au manque de matériel adéquat.  

Enfin, la Guinée se prépare à attirer les investisseurs internationaux à travers un projet de branding national visant à promouvoir le pays comme une destination économique et touristique de premier plan avec à la clé trois axes fondamentaux à savoir : 

  • Attirer les investisseurs ; 
  • Valoriser les cultures et valeurs civilisationnelles ;
  •  Promouvoir les attraits touristiques du pays. 

Ces projets montrent un engagement clair du gouvernement guinéen envers un développement équilibré, intégrant des initiatives économiques et infrastructures sociales de base pour améliorer les conditions de vie et stimuler la croissance du pays. 

Ce troisième anniversaire est une occasion pour mettre à profit la volonté commune des guinéens pour le changement et pour une transition apaisée. Le souhait de tout le peuple de Guinée est que la présente transition soit la dernière pour le pays. Et cela ne peut être possible que dans la paix sociale et dans l’acceptation de l’autre. Toute autre action contribuera à mettre sous les projecteurs le pays or, dans tous les pays du monde il y a de potentielles contradictions mais, dans l’esprit de solidarité et de fraternité on réussit toujours à juguler les différends politiques et sociaux.

Faisons preuve de tolérance, de solidarité et de compréhension pour sortir le pays de cette impasse politico sociale.