Enseignement supérieur : l’Anaq présente les résultats provisoires des accréditations et habilitation 2023-2024 des IES

L’autorité nationale d’assurance qualité dans l’enseignement, la formation et la recherche (ANAQ) a procédé ce samedi 28 septembre à la publication des résultats provisoires 2023- 2024 des accréditations et de l’habilitation des différentes institutions d’enseignement supérieur. La cérémonie a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.

Au compte de l’accréditation, il faut retenir que le nombre de programmes soumis au conseil scientifique est de 101. Nombre d’avis favorable : 53, nombre d’avis défavorable : 48 dont 10 disqualifiés.

« Au vu de cela, donc, l’Institut Supérieur des Arts Mory Kanté a soumis quatre programmes. Il y en a deux qui ont eu des avis favorables. L’ISAU en a proposé un qui a été favorable. L’ISAV en a proposé un qui est favorable. L’ISCG en a proposé un qui n’est pas favorable. L’ISSEG en a proposé cinq qui sont favorables. L’Institut des universités des Hautes Études a proposé deux, 1 est favorable, Keyce a proposé 5 et zéro favorable, l’UAD a proposé 3 un a été favorable. L’UDECOM a proposé 2 et les deux ont été favorables. L’université Gamal Abdel Nasser de Conakry a proposé 14 et 8 ont été favorables. L’université général Lansana conté de Sonfonia a proposé 5 et 3 ont été favorables et l’Université de Kindia a proposé 10 et zéro ont été favorables. Il y a pour le moment 101 rapports qui ont été présentés, il y a plus de 150 programmes qui ont été évalués, mais 101 rapports ont été achevés, donc ont été soumis au conseil scientifique. Et c’est à l’issue de ça maintenant qu’il y a eu 53 qui ont un avis favorable. » explique Pr Kabinet Oularé.

Quant à l’habilitation, le nombre d’institutions candidates est de 8 -Nombre de diplômes concernés 73-Nombre d’avis favorable : 7 pour 70 diplômes-Nombre d’avis défavorable : 1 pour 3 diplômes.

Là, il faut retenir que l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry 8 diplômes et 8 diplômes concernés.

Aux dires du Pr Kabinet Oularé, secrétaire exécutif de l’ANAQ :  » C’est un événement très important qui est notifié dans notre manuel de gestion des procédures d’assurance qualité, à savoir informer toutes les parties prenantes du processus et rendre public les résultats des évaluations. Selon nos procédures, les résultats ne sont pas définitifs, ils doivent être partagés par les parties prenantes, acceptés comme tels.’’

Plus loin, il précise que : ‘’Alors si certaines institutions ne sont pas satisfaites du résultat, elles ont le droit de faire recours. Donc cinq jours ouvrés sont offerts pour leur permettre de faire appel et on examinera les plaintes et le conseil scientifique va siéger. »

Ces résultats ont été proclamés en marge de la cérémonie de clôture du séminaire de renforcement des équipes de gestion des institutions d’enseignement supérieur (IES) en Guinée.

En présidant la cérémonie, Docteur Facinet Conté, a déclaré :  » Et comme vous l’avez dit, nous avons en fait terminé aujourd’hui par la proclamation un peu des résultats des accréditations mais également des habilitations des différentes institutions d’enseignement supérieur. Ça c’était un peu pour amener ces chevilles ouvrières qui étaient en fait dans ce temps-ci à comprendre un peu l’importance de l’évaluation dans nos institutions d’enseignement supérieur. »

Parlant du rejet de tous les programmes présentés par l’université de Kindia, il rétorque.

« Oui, effectivement, nous avons vu que les programmes de l’université Kindia ont été rejetés et nous espérons vraiment que cette institution mettra les bouchées doubles pour que les prochaines évaluations soient au rendez-vous des prochaines évaluations. Et que le responsable de l’institution, mais également toute son équipe, œuvreront pour avoir un peu de meilleurs résultats dans les prochaines évaluations. Le département a informé toutes les institutions d’enseignement supérieur qu’en fin 2024, tous les programmes qui ne seront pas accrédités avec des institutions habilitées ne seront pas reconnus à l’échelle internationale parce que nous avons ratifié une convention au niveau de l’UNESCO qui demande que pour qu’un programme soit reconnu à l’international, il faut qu’il soit délivré par un programme accrédité et une institution habilité. « 

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