Concours d’accès aux IETFP: Dr Youssouf Boundou Sylla lance les premières épreuves à Conakry
Les premières épreuves du concours d’accès aux écoles techniques et professionnelles, session 𝟮𝟬𝟮𝟯-𝟮𝟬𝟮𝟰 ont été officiellement lancées ce lundi, 18 septembre 2023, sur toute l’étendue du territoire nationale.
A Conakry, les épreuves ont été lancées au lycée 1er Mars de Matam par le secrétaire général du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Il était accompagné par le Chef de Cabinet, l’Inspecteur général, le Directeur national du Numérique, celui de l’ETFPPr, du post-primaire et secondaire ainsi que plusieurs autres cadres du département.
Cette année, ils sont au total 25.000 candidats à passer cet examen. Dans ce centre, ils sont au total 𝟲𝟲𝟯 à composer ce lundi dont 𝟲𝟱𝟬 au compte de l’Ecole nationale des arts et métiers (𝗘𝗡𝗔𝗠), 11 pour les 𝗲𝗻𝗴𝗶𝗻𝘀 𝗹𝗼𝘂𝗿𝗱𝘀 et 𝟯 pour l’ 𝗘𝗡𝗔𝗧𝗘𝗙. Cet effectif est repartit dans 19 salles pour un total de 37 surveillants et un secrétariat de 8 personnes.
Prenant la parole, Sékou 2 Camara, chef service examen et concours scolaire du METFP a rassuré que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour le bon déroulement de ces évaluations. » Toute les conditions sont réunies pour le bon déroulement de ces examens. Le concours se passe à deux volet : dans les préfectures nous avons les écoles de type A, c’est-à-dire les candidats qui ont le BEPC et au niveau de la région les candidats qui ont non seulement le BEPC mais des candidats qui ont le BAC aussi. Donc, sur toute l’étendue du territoire, les dispositions sont prises par le ministère qui permettent à notre service d’évoluer et de commencer les concours d’entrée dans de très bonnes conditions. »
Après le lancement officiel des épreuves, le secrétaire général, Dr Youssouf Boundou Sylla a rappelé l’objectif visé par le concours qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite des réformes engagées par le département sous le leadership de M. le Ministre, Alpha Bacar Barry. « A travers ce concours, nous faisons en sorte que nos futurs ouvriers puissent répondre au défis du développement économique de notre pays. Et cela entre dans le cadre des réformes engagées par le département depuis un certain temps. »Avant d’ajouter : « Nous faisons en sorte que les futurs ouvriers qui sont en train de passer les examens puissent participer activement et efficacement au processus de développement de l’économie nationale. Il y a plus de 120.000 emplois qui sont attendus. Comment nous allons pouvoir combler ce déficit si on ne forme pas les ouvriers qualifiés pouvant répondre aux besoins de ces entreprises minières impliquées dans le cadre du projet Simandou et tant d’autres. C’est dans l’esprit d’avoir de la qualité au niveau du ministère de l’enseignement technique que nous avons exigé un certain nombre de rigueur pour faire en sorte que ceux qui auront le concours, puissent avoir un cursus leur permettant efficacement de renforcer leurs capacités mais aussi être utiles pour le développement de l’économie nationale. », a-t-il indiqué
S’adressant aux candidats, ils les appel à la sérénité et au courage avant d’inviter les encadreurs au respect des principes qui régissent l’organisation d’un concours.
Mohamed Ybno