Affaire FODAC : « Nous n’avons pas arrêté les financement du FODAC contre un individu..( François Bourouno)

Le secrétaire général du ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat était devant la presse ce lundi 5 juin pour apporter des précisions sur la décision de suspension de toute opération de paiement des subventions de projets culturels, avec effet immédiat par le fonds de développement des arts et de la culture ( FODAC), en attendant la mise en place des outils et instruments de transparence de la gestion de cette structure.

A l’entame de son intervention. François Bourouno , précise : « Nous n’avons pas arrêté les financement du FODAC parce que nous avons voulu arrêter ou parce qu’on est contre un individu ou on veut arrêter de financer les acteurs culturels, non! Quelques représentants du conseil d’administration sont là. »

L’année dernière, le colonel a mis à leur disposition une somme de 10 milliards de francs guinéens. Aux dires de François Bourouno « on a déjà 2 milliards pratiquement dépensé, un milliard et quelques. Mais en réalité, nous n’avions pas suffisamment de visibilité sur l’utilisation de ça en termes de pertinence des projets financés. Donc, nous nous sommes dit qu’au lieu que demain, vous même vous nous interpellé, mais les 10 milliards que le Colonel a donné où s’est parti? Mettons les mécanismes pour donner la chance a tous les acteurs. C’est ce travail qui est en train d’être finalisé. Une fois que ces outils seront en place, nous allons aussi officiellement lancer le processus de financement du FODAC. »

S’adressant aux artistes fortement mobilisés à prendre part à la rencontre, il leur dira : « Mais encore une fois faut pas que le FODAC se limite à l’argent. Faut que le FODAC travaille aussi : pour un, la formation et l’accompagnement des acteurs. Mais aussi, il faut qu’au-delà de ce que l’Etat donne, le FODAC aille chercher des financements ailleurs. Ça veut dire qu’il y a la nécessité de mettre au sein du FODAC un mécanisme, une vraie ingénierie projet pour développer lui-même des projets bancables aller capter des financements à mettre à la disposition des acteurs culturels.

Voici la vision qui est en train de se mettre en œuvre. Il n ‘ y a aucune volonté d’arrêter ce financement. S’il y avait cette volonté, on aurait pas mené des démarches pour avoir les 10 milliards.

On a trouvé le FODAC, certes, il y avait des intentions de mettre l’argent dans le FODAC. Mais nous on a trouvé le FODAC, en dehors des ressources de fonctionnement, il n y avait pas de subventions pour les projets. S’il y a un régime qui a eu la volonté de commencer à faire cet effort, encourageons le « , martèle le secrétaire général François Bourouno

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