Crise dans le football guinéen : enfin la fumée blanche
La crise que traversait jusque-là le football guinéen dans son ensemble vient d’être résolue sous le leadership du premier ministre chef du gouvernement. Ceci est le résultat de plusieurs jours de concertation entre les principaux acteurs du cuir rond. A la fin de la rencontre on peut dire que les objectifs ont été atteints.
En prenant la parole en premier, Antonio Souaré, au nom des membres statutaires dit ceci : :Je vous informe chers collègues que nous avons travaillés. Je vais vous informer que les 15 points sur lesquels vous avez fait des propositions, il ne restait que trois points et ils ont été aussi acceptés. On a coupé le poivre en deux. L’article 12 a été accepté suivant vos recommandations, l’article 29 a été accepté par liste mais avec vote à bulletin secret ce que nous avons demandé. Aussi, on a parlé des femmes. Des femmes au départ c’était 30%. Mais finalement on a dit au moins 3 femmes mais ça peut-être progressif…. Par ma voix, je vous dis aujourd’hui que votre souci est réglé. L’Etat a pris ses responsabilités et nous n’avons aucun intérêt, aucun pouvoir de défier notre pays. C’est pourquoi dès le départ de cette crise, nous avons gardé le profil bas. Et nous avons préféré le dialogue. Aujourd’hui, nous sommes au bord de la mer, nous ne sommes plus en mer. »
Pour Madame Mariama Sy Diallo, président du CONOR, la crise dans le football guinéen est désormais derrière car les acteurs se sont parlés et se sont compris : » depuis le début le ministre Béa Diallo n’a ménagé aucun effort pour que ce problème soit résolu. On dit que la crise était profonde, moi je pense qu’elle n’était pas assez profonde. Il n’y avait un problème de communication. Je pense qu’en deux jours si on a pu trouver un consensus ce que vraiment le problème n’était pas assez profond, c’est qu’il fallait se parler. Merci à ceux qui ont ouvert la porte pour que nous puissions nous asseoir et parler ensemble parce que la Guinée appartient à nous tous et que le football guinéen unit les cœurs, unit les guinéens. La crise est désormais derrière nous parce que nous nous sommes entendus sur les principaux points. On a pu trouver ensemble le consensus qu’il faut pour qu’on aille de l’avant.’’
Les points de divergences qui opposaient ces acteurs du football guinéen se situaient autour de trois (3) points, notamment le statut des ligues régionales. Cependant, à entendre le juriste du Comité de Normalisation (CONOR), il n’y avait plus de débat sur la façon dont l’élection doit se tenir, et que l’accord a été trouvé que ce soit une élection par liste et à bulletin secret.
« Les ligues régionales restent membres de la fédération guinéenne pendant une période transitoire qui prend automatiquement fin dès la création des clubs et la mise en place du championnat des ligues régionales sans pouvoir excéder six mois à compter l’étions du nouveau bureau exécutif. Au terme de cette période transitoire, les ligues régionales deviendront des démembrements de la fédération guinéenne de football conformément à la loi portant organisation, promotion et contrôle des activités physiques et sportives en République de Guinée. Les différentes élections seront mises en œuvre de la base au sommet. », A déclaré Mohamed Sidiki Sylla, conseiller juridique du CONOR.
Au nom du chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya, le premier ministre chef du gouvernement a remercié tous les acteurs concernés pour leur implication pour que cette crise prenne fin.
« Je suis ému, content et satisfait par votre grandeur d’esprit. C’est vrai que notre football était bloqué, mais quand cela est fait ça ne donne pas une bonne image de la Guinée à l’extérieur. Nous devons aller au bout de nos efforts parce que nous avons trouvé un consensus dans la résolution de cette crise. Il est donc primordial que vous les principaux acteurs qu’on puisse trouver une solution pérenne qui va enseigner leur football. Dans ce football qu’on parle de la transparence, qu’on parle des voix démocratiques normales pour le développement de notre football et des infrastructures. »
Pour terminer, les premiers les à exhorter à toujours laver le linge sale en famille. « Je voudrais vous exhorter encore de nouveau quand il y a des incompréhensions il faut laver le linge sale en famille. Vous avez vu en trois jours on a résolu le problème. N’attendez pas que les problèmes atteignent un certain niveau pour pouvoir résoudre. Il faut discuter avec sérénité et sincérité. Je voudrais juste vous dire que personne n’a gagné et personne n’a perdu. C’est la Guinée qui gagne parce que vous avez mis la Guinée au-dessus. Merci pour la main tendue du chef de l’Etat. »
B.Y