Kissidougou:  Un père de famille se donne la mort par pendaison 

Dans la nuit du 7 au 8 février dernier,  un père de famille,  âgé de 48 ans s’est donné la mort par pendaison au quartier TP dans la commune  urbaine de Kissidougou. Pour l’instant, les motifs de sa mort restent  inconnus.
C’est tôt le matin que  le corps de Toumany Camara père de 3 enfants  a été  retrouvé par sa mère qui sortait pour faire les ablutions en vue de la prière de l’aube. Il était   suspendu à une corde nouée autour de son cou. Il était suspendu devant une chambrette servant de cuisine dans une cour au quartier TP. 

Rencontrée sur les lieux du suicide,  la sœur du défunt à relever à  la presse locale que ce dernier « avait fait un accident par le passé et il suivait un traitement. Il avait une ceinture médicale au niveau de ses côtes. Ces derniers jours, il ne sortait pas d’ici ».

A entendre Bintou Camara, son frère se serait suicidé « Le mardi matin, quand j’ai fini de préparer il a mangé et le soir, il a fait de même. La nuit, on était tous au salon en train de regarder la télé. Mais comme il y avait son produit au feu dehors, il est sorti pour rester à côté. Et comme la porte était ouverte, j’ai demandé à sa fille de fermer la porte, elle m’a dit que son papa était encore dehors. Entre temps, moi je suis rentrée dans ma chambre où m’attendait une copine. Donc, ce matin à l’aube, quand la maman est sortie pour la prière, elle a vu mon frère qui était pendu et sur coup, elle a commencé à crier. Et ce sont ces cris-là qui m’ont réveillée. Je suis sortie en courant de la maison »

Au sujet de savoir si le défunt n’avait pas un problème mental ou des soucis qui auraient pu expliquer ce qui est arrivé, sa sœur répond, catégorique : « Il n’avait aucun problème mental. Il ne doit à personne aussi. Le seul problème que je sais de lui, c’est le fait d’avoir divorcé d’avec sa femme. Et là, il y a plusieurs années. Les deux ont trois enfants, toutes des filles ».

Aussitôt informé, le maire de la commune urbaine, accompagné des services de sécurité, de la justice et de la santé, s’est rendu sur le lieu drame. Pour lui, il est très tôt encore pour se perdre en conjectures par rapport aux causes de cette pendaison. « Ce que je peux dire pour le moment, c’est de laisser les agents faire leur travail. Parce que le corps est pendu et les pieds sont à terre. C’est à l’issue du rapport qu’ils vont nous donner, qu’on pourra parler de l’origine de cette mort », laisse entendre Yomba Sanoh, maire de la commune urbaine.

Mohamed Ybno