Mise en place de la plateforme digitale pour l’inscription des candidats : une initiative saluée par la DPE de Boké
Depuis quelques mois, le Département en charge de l’Enseignement Préuniversitaire et de l’Alphabétisation, à travers la Direction Générale des Examens et Contrôle Scolaire (DGECS), a créé une plateforme digitale pour l’inscription des candidats aux différents examens nationaux. Désormais, il ne sera plus question d’acheminer les listes des candidats au BEPC et au Baccalauréat de manière physique.
Cette plateforme est créée pour lutter contre les substitutions, les sessions rapprochées et les non admis. Cette initiative du Ministre Guillaume Hawing est bien appréciée à la Direction préfectorale de l’Education de Boké.
Dans l’interview accordée à notre rédaction, Ibrahima Fofana, Directeur préfectoral de l’Education de Boké a salué cette initiative. ‘’ Une disposition très bénéfique pour le système mais surtout pour la moralisation et la crédibilisation des examens. Aujourd’hui on peut se frotter les mains avec cette plateforme qui va nous faire éviter beaucoup de choses qui impactaient négativement sur la gestion des candidats. L’ancienne méthode n’était plus appropriée à cause de la susceptibilité des méthodes de substitution, le risque d’omission, de double emploi et les erreurs d’écriture entrainant des fois le rejet des listes. »
A en croire M. Fofana, au niveau de sa préfecture il n’existe pas une école qui n’a pas été confrontée à cette réalité. Depuis belle lurette Boké a toujours lutté contre les sessions rapprochées, à chaque session on invalidait les candidatures de plusieurs élèves pour vice de forme, et surtout les faux diplômes.
Aussi il a touché le cas des contractuels qui sont au nombre de 1051.
» comme sur le plan national depuis l’année dernière nous gérons les contractuels communaux. Notre gestion a été bien appréciée au départ parce qu’il y avait un manque criard d’enseignants et que la présence de ces contractuels a été un ballon d’oxygène pour permettre le bon déroulement de l’année scolaire.Ils ont été suivis et encadrés ce qui a facilité l’enseignement des cours dans toutes les écoles pour l’achèvement des programmes et subir les examens nationaux. Mais au regard des difficultés de leur gestion sur le plan salariale, la reprise n’a pas été facile pour nous. C’est pourquoi j’ai pris mon bâton de pèlerin pour aller dans toutes les sous-préfectures, en compagnie des autorités locales, des DSE et des personnes de bonne volonté pour les sensibiliser et les motiver pour qu’ils acceptent de continuer le travail. Ce message n’a pas été compris par l’ensemble certains à cause de la précarité de leur condition de vie ont préféré jeter l’éponge.Mais quand au niveau national il a été décidé de leur retour, ils sont tous revenus et dieu merci on travaille aujourd’hui ensemble pour le bonheur de nos enfants.
À cause du non-respect de l’engagement des autorités au sommet, beaucoup ne veulent plus continuer sans que leur traitement soit pris en compte. Heureusement à l’élémentaire et au secondaire certains sont toujours sur le terrain, à chaque occasion nous ne tarissons pas de conseils pour eux, mais si rien n’est fait la situation risquera de changer. »
Pour terminer, le Directeur préfectoral de l’Education de Boké a envoyé un message fort aux élèves, à leurs parents et aux enseignants.
‘Désormais les élèves sont conscients du fait que seul mérite compte maintenant. Mais si par hasard il y a encore des nostalgiques de l’ancienne méthode, qu’ils abandonnent c’est ce qui serait bon pour eux. Chacun doit se battre pour mériter les notes et surtout la réussite pour un meilleur avenir.
Aux parents d’élèves, nous savons que tous sont engagés pour la réussite de leurs enfants, pour cela l’école doit être leur compagnon. Fréquenter l’école, échanger avec les enseignants pour que les enfants soient suivis et bien encadrés. Un parent se doit de connaitre les enseignants et la qualité de la formation que reçoit son enfant.
Aux enseignants il dira en substance qu’ils ont une mission très délicate : éduquer et instruire les enfants guinéens. L’enseignant a un ensemble d’élèves à former, il doit éviter la préférence des uns aux autres, il doit savoir que tous les enfants ont le même droit. Malgré que votre tâche soit contraignante et astreignante, vous devez cependant avoir à l’esprit que c’est vous qui avez à former et à forger la relève de demain. »
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