Organisation du CAPA 2021: les précisions du conseil de l’Ordre des avocats

Le Barreau de Guinée a animé ce jeudi 24 Août une conférence de presse pour apporter des précisions sur l’organisation du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat ( CAPA 2021).
Une sortie médiatique des membres du Conseil de l’Ordre des Avocats qui fait suite à la récente publication d’un article de presse dans les colonnes d’un média de la place mettant en cause la crédibilité autour du dernier CAPA de 2021.Dans sa prise de parole,  Me Gabriel Kamano, porte-parole de l’Ordre a déclaré 

« A travers cet article, un journaliste qui est habitué des faits diffamatoires a cherché à ternir l’image, l’honneur, la considération, la dignité et la probité des anciens Bâtonniers Mohamed Traoré et Djibril Kouyaté ; deux hommes qui ont tout donné à notre Barreau, en lui rendant de très bons et loyaux services. Ces deux anciens Bâtonniers qui sont des hommes d’honneur, de principe et d’une très grande moralité n’ont jamais failli à leurs devoirs d’Avocats et de Bâtonniers. Ce qui leur à valu chacun d’être réélu après son premier mandat. »

De son côté,  le Bâtonnier  Mamadou Souaré Diop  précise que pour l’organisation du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat, un décret d’application doit fixer les conditions. Et que  tout ordre professionnel, le Barreau de Guinée est régi par une loi : en l’occurrence la loi L014, instituant en son article 4, les conditions d’accès à la profession d’avocat.
« L’article 11 de ce décret dispose : il est organisé chaque année, avant le 15 août, l’examen du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat prévu aux articles 3 à 14 de la loi 014 du 26 mai 2004, portant réorganisation du métier d’avocat. Donc, en execution de cette disposition, le Conseil de l’Ordre, depuis 2009, tous les Bâtonniers qui se sont succédé à la tête du Barreau, ont pris la responsabilité dde’organiser ce CAPA »

Pour le cas spécifique du CAPA 2021, l’ancien Bâtonnier Me Mohamed Traoré dira qu’au regard du fait que le Barreau ne reçoit pas de subvention pour la tenue de ce concours, il a été demandé aux candidats de payer la somme de 500.000 GNF au titre de droit de participation au CAPA.

Aux dires des conférenciers, le besoin qui s’exprimait était de l’ordre de 100 avocats, seuls huit ont eu la moyenne.

Mohamed Ybno