Retour à l’envoyeur : TAMBASSA Bocaré Etudiant diplômé adresse sa réponse n° 1 à Amadou Diouldé Diallo alias Maxime, dans sa sortie médiatique du 15 mai 2023

En prenant la décision de s’attaquer à la ville de Faranah et à ses illustres fils, il faut bien avoir la musculature intellectuelle suffisante pour développer avec conviction, la force de son argumentation. Une fois de plus encore, le Professeur d’histoire Amadou Diouldé Diallo alias Maxime, l’homme au destin raté qui tombe de charybde en scylla s’est illustré davantage dans la négation en se déguisant en historien vicieux en manque de vérité historique. Vous êtes en train de finir comme vous avez vécu, englouti dans votre perpétuelle diarrhée buccale et perdez la tramontane.

Le modèle unicolore de décor à l’allure de récital de l’histoire que vous avez toujours l’habitude de dérouler à répétition et à toutes les occasions que vous cherchez pour trouver une audience auprès du Fouta-Djallon, est bien connu du guinéen. Le Fouta-Djalon est un bien commun qui a engendré des dignes fils dont l’illustre Feu Saifoulaye Diallo entre autres.

Pour en revenir à votre réponse du 15 mai 2023, vous ne ratez aucune occasion de vous attaquer au Président Ahmed Sékou Touré, père de la Nation Guinéenne sans lequel vous ne saurez ni lire, ni écrire. Votre audace suicidaire vous pousse à citer Faranah et à affirmer sans gêne, une vérité connue de toutes et de tous, sur l’origine du Camarade Ahmed Sékou Touré et du Général à la retraite Aboubacar Sidiki Camara. Cependant, si ce n’était pas fait à dessein pour nuire, vous ne devriez pas occulter aussi l’une des grandes fiertés naturelles de cette ville historique, qui est le grand fleuve Niger avec ses 4.184 km, cordon nourricier de millions de populations humaines, classé comme premier fleuve en Afrique de l’Ouest et troisième en Afrique après les fleuves Nil (6.895 km) et Congo (4.700 km). Vos déboires courants prouvent que vous excellez dans l’art du discrédit, de l’opprobre, du rejet de l’autre par jalousie, en témoignage de votre sénilité intellectuelle.

Quelle ingratitude pour le Camarade Ahmed Sékou Touré que vous citez dans un texte banal de votre acabit, comme une vulgaire personne et qui t’a pourtant donné le savoir. Tout en m’inclinant pieusement devant la mémoire de ceux ayant perdu leur vie durant la première République, je tiens cependant à vous rappeler qu’il est incontestable de reconnaitre qu’il n’y a pas de régime innocent.

En 1980, quand vous faisiez votre formation milicienne au Centre d’instruction et d’infanterie actuel du Km36 sanctionnant la fin de votre formation universitaire faisant de vous un officier de réserve, vous lui avez prêté allégeance après son cours magistral de formation idéologique au palais du peuple. Quelle ingratitude une fois encore ?

Pire, un cadre universitaire sorti en 1980 qui n’a pu se qualifier davantage pour accéder aux diplômes supérieurs du Master ou du Doctorat depuis 43 ans, n’est plus que l’ombre de cette époque.

En appartenant à cette classe, quelles leçons avez-vous à donner ? Pour en revenir une seconde fois à vos déclarations, je tiens à vous rappeler ‘’Monsieur le Professeur d’Histoire’’, ces quelques leçons qui rappellent le processus continu et documenté de l’histoire. Les empires du Fouta-Djallon, du Fouta Toro et du Macina sont tous du 16ième au 19ième siècle, et donc postérieurs de loin à l’empire du Mandingue (13ième siècle). Je vous renvoie encore vers vos cours d’histoire ou vers vos sources auprès desquelles vous tirez vos récits d’histoires que vous falsifiez au gré de votre tempérament et des circonstances.

Or, la probité intellectuelle interdit ce genre d’exercice et conduit directement au plagiat dont vous êtes malheureusement l’adepte tout le temps. La vraie histoire nous apprend qu’au Fouta – Djallon, les combats pour imposer la religion musulmane furent avant tout une réaction populaire contre la traite esclavagiste.

Mais malheureusement, elle a été présentée par des profanes en histoire comme vous, comme étant le fruit d’un simple conflit ethnique qui opposait les Peuls et Jalonkés (ou Dialonkés). Les dirigeants de la révolution musulmane ne venaient pas tous du Macina, il venaient aussi du Fouta-Toro et du Boundou où ils avaient des liens, même familiaux avec le mouvement maraboutique de Nasir al-Din fondé à la fin du XVIe siècle.

Mieux, dans le contexte de chasse à l’homme à grande échelle organisée par le royaume de Kaabu, la révolution musulmane du Fouta-Djalon, soutenue tant par les Peuls que par les Mandés et les Diakhankés, avait pour premier objectif d’assurer la sécurité des musulmans, et ce quelle que soit leur ethnie. Ce mouvement était dirigé au début par douze marabouts peuls et dix marabouts Diakhankés. L’alliance avec les Dioulas et les Diakhankés fut favorisée par le fait que ces peuples adhéraient eux aussi à l’islam.

Ces commerçants étaient également intéressés par l’idée de créer un pays unifié en lieu et place des chefferies locales Jalonkés qui protégeaient peu les habitants contre les esclavagistes. Le mouvement se heurta en revanche à l’opposition des Jalonkés qui y étaient avant la révolution musulmane ainsi que des Peuls non musulmans nomades. Voilà la vraie histoire.

En ce qui concerne vos propos par lesquels vous portez un contredit en ce qui concerne la toponymie de la ville de Kissidougou, je reviendrai sur vos propos dans ma réponse n°2. Car, quand on décide de s’attaquer à Faranah et à ses illustres fils, on en mesure toutes les conséquences.

Pour en finir, je sais que le point de presse du Général à la retraite Aboubacar Sidiki Camara alias Idi Amine ne vous laisse plus dormir. Vous le critiquez parce que vous l’enviez. Car, si vous pensez êtes égaux sur le plan du Diplôme universitaire civil avec un Diplôme d’Etudes Supérieures, il est en plus titulaire d’un Diplôme d’Université en Droit et Sciences Criminelles et d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en Sciences de la Défense de l’Université Panthéon ASSAS de Paris, un cursus universitaire haut de gamme. il vous supplante de facto tant sur le double plan des diplômes civils que de ceux militaires dans lesquels il a eu les plus hautes qualifications.

Mieux, vous qualifiez un Général de l’Armée, d’Officier Supérieur par grosse ignorance, ce qui vous retire séance tenante votre position d’officier de réserve de la Révolution.

Au vu de ce qui précède, pourquoi la sortie du Général à la retraite Aboubacar Sidiki Camara alias Idi Amin ne peut-elle pas vous laisser dormir encore ? Avez-vous une phobie vis-à-vis de sa vérité en relation avec les vagues migratoires des populations en Guinée ? Il a parlé d’autre vagues migratoires en Guinée Forestière, en haute Guinée et en Basse Guinée. C’est vous seul qui avez pris la responsabilité de renier l’histoire comme toujours. Pourquoi transposez-vous ses propos comme un déni de l’ethnie Peulh ? Cela est un signe de grande médiocrité et me donne la mort dans l’âme. Quand on est en manque d’argument, de visibilité et de lisibilité et que l’on veut se faire réadmettre de sa position abhorrée, on donne l’impression d’être l’icône d’une cause, en voulant faire sons ascension même sur le cadavre des autres.

Le pyromane de Amadou Diouldé alias Maxime peut-il trouver sa place dans cette société guinéenne qui vit en harmonie, toute chose illustrée par le vote historique du 28 septembre 1958 ?En fin, je clos mes propos dans cette première réponse, par une citation du Camarade Ahmed Sékou Touré qui disait : L’homme est un inconnu connu et un connu inconnu.

TAMBASSA Bocaré Etudiant diplômé