Depuis son lit d’hôpital à Tunis, le journaliste Daouda Bah brise le silence :« J’ai mal… mais grâce à vos prières, ma douleur s’apaise. Continuez à prier pour moi. »

Évacué d’urgence en Tunisie après avoir été gravement blessé à l’œil gauche à Bomboly (Conakry) lors d’une manifestation de jeunes, alors qu’il rentrait simplement chez lui, Daouda Bah, journaliste sportif à la RTG, a enfin donné de ses nouvelles.

Dans un message bouleversant publié sur Facebook, le journaliste  dont le seul tort a été de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment a tenu à remercier tous ceux qui ont prié pour lui et à rassurer sa famille.
Lisez son message :
« Chers frères et sœurs de Guinée,
Du fond du cœur, je vous remercie pour votre mobilisation, vos prières et votre soutien, suite à l’agression barbare dont j’ai été victime à Bomboly, le lundi 25 août à 17 h, après le service.
Grâce à Dieu, je bénéficie d’une prise en charge totale par l’État, à travers Monsieur le Ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, avec l’implication de Monsieur le Ministre de l’Information et de la Communication, M. Fanah Soumah. Je suis également porté par l’amour de ma famille, par les équipes des cabinets ministériels concernés, par mes collègues de la RTG, par l’ensemble de la presse et par tout le peuple de Guinée.

Je garde la foi et l’espoir de recouvrer ma santé afin de continuer à servir ma nation avec loyauté et détermination.
Ma profonde gratitude à Son Excellence le Président Mamadi Doumbouya, au Premier Ministre Bah Oury, ainsi qu’à l’ensemble du Gouvernement, pour leur soutien constant.
Enfin, j’appelle de tous mes vœux au renforcement de la sécurité sur l’axe et dans tout le pays, car ce qui m’est arrivé ne devrait arriver à personne.
J’ai mal… mais Alhamdoulillah, grâce à vos prières et votre solidarité, ma douleur s’apaise. Continuez à prier pour moi.
Que Dieu protège la Guinée et tous ses fils. Amina. »

Enfin, dans un message d’espoir, il a tenu à rassurer ses proches :« Je rassure mes quatre épouses et mes enfants : je suis sous la protection divine. Soyez forts. Nous ne sommes pas seuls. L’État et le peuple de Guinée nous soutiennent. Merci. »
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