En 446 Jours, Moussa Moïse Sylla redessine l’âme culturelle de la République de Guinée (Par Moussa Fofana)
Dans l’histoire des nations, certaines figures se distinguent par leur vision, leur audace et leur profond humanisme, marquant leur époque et redessinant les contours du possible. En République de Guinée, Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, incarne cette synthèse exceptionnelle d’intellect, d’engagement et d’action, insufflant une énergie nouvelle à la dynamique culturelle et sociale du pays.
De chroniqueur autre fois inspecteur Colombo, aujourdhui ministre, cet homme aux multiples facettes a su, par une trajectoire aussi inspirante qu’exemplaire, insuffler une nouvelle vie à la culture guinéenne sous toutes ses formes. Il a su gagner le coeur des Guinéens par son franc-parler, ses analyses au-dela du studio, sa voix et son élan naturel sont des symboles éloquent d’un homme qui incarne valeurs et principes. Le summum des confiances, le coeur du président de la République de Guinée Son Excellence Général Mamadi Doumbouya — cette fois de Directeur de la communication et de l’information à la présidence au poste de Ministre de la Culture. Cette tribune se propose d’explorer la genèse de sa compétence, son humanisme, ses réalisations en tant que ministre, son apport innovant à la scène culturelle nationale et internationale, et la profondeur philosophique qui sous-tend son action. Car Moussa Moïse Sylla n’est pas seulement un homme d’État : il est un penseur, un bâtisseur de ponts, un passeur de mémoire et un catalyseur d’espoir pour une nation en quête de renouveau.
L’Homme : Une Trajectoire d’Excellence et d’Engagement
Né sous le nom de Moussa Sylla, Moussa Moïse Sylla a choisi d’adopter le prénom « Moïse » lors de ses débuts à Gangan FM, une décision anecdotique mais symbolique. Ce choix, motivé par le besoin de se distinguer parmi d’autres porteurs du nom Sylla au sein de la station, évoque déjà une volonté de singularité et d’authenticité qui caractérisera toute sa carrière. Formé en Côte d’Ivoire pour ses études primaires, puis revenu en Guinée pour obtenir son baccalauréat, il a poursuivi des études en droit public à l’université UNIC de Lambagni, tout en se formant au journalisme. Cette double formation – juridique et médiatique – a forgé un esprit à la fois rigoureux et communicatif, capable de naviguer avec aisance entre analyse critique et expression publique.
Son parcours journalistique, débuté à Gangan FM, l’a conduit à collaborer avec des institutions prestigieuses telles que France Télévision et AITV, où il a affiné ses compétences en tant que correspondant international. À Espace TV, où il a occupé le poste de directeur de l’information, et dans l’émission culte « les Grandes Gueules », il s’est imposé comme une voix incisive, un commentateur éclairé dont les analyses percutantes ont marqué le paysage médiatique guinéen. En 2022, la catégorie Médias des J Awards, portant son nom, a consacré son influence et son héritage dans le domaine journalistique.
Mais c’est en décembre 2021, lorsqu’il est nommé directeur de la communication et de l’information de la présidence de la République, que Moussa Moïse Sylla accède à une nouvelle dimension. L’homme des grands dossiers cles les gg, l’éditorialiste pertinent, le rapporter par excellence des événements « choc Toumba- Dadis » la trajectoire de l’avènement — change désormais de casquette. Ce rôle clé, exercé jusqu’en mars 2024, lui a permis de façonner avec brio l’image de la Guinée sous la présidence du général Mamadi Doumbouya. Sa nomination, le 13 mars 2024, au poste de ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, consacre un parcours où l’intelligence, l’expérience et une passion ardente pour la culture s’entrelacent au service de la nation.
Une renaissance culturelle sous l’égide de Moussa Moïse Sylla, depuis sa prise de fonction, Il a transformé le ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat en un véritable laboratoire d’idées et d’actions, redonnant à la culture guinéenne une place centrale dans le projet national. Ses réalisations, marquées par une vision à la fois pragmatique et audacieuse, témoignent d’une volonté de faire de la culture non seulement un pilier identitaire, mais aussi un levier économique et diplomatique.
Le Grand Prix Littéraire du Président de la République : Une Révolution Littéraire
L’une des initiatives phares de Moussa Moïse Sylla est le lancement, le 4 avril 2025, du Grand Prix Littéraire du Président de la République, une distinction inédite visant à promouvoir l’excellence littéraire guinéenne. Doté d’une enveloppe de 500 millions de francs guinéens, ce prix s’ouvre aux auteurs guinéens, qu’ils résident en Guinée ou à l’étranger, dans des genres variés tels que le roman, la nouvelle, le conte, le théâtre, la poésie et l’essai. En revitalisant l’ensemble de la chaîne du livre – auteurs, éditeurs, imprimeurs et libraires –, cette initiative
aspire à consacrer la Guinée comme une force littéraire majeure en Afrique. Comme l’a affirmé Sylla : « Ce Grand Prix va bien au-delà d’une simple récompense ; il est un levier stratégique pour l’essor de l’industrie du livre en Guinée. » Porté par le Centre de Lecture Publique et d’Animation Culturelle (CELPAC), en collaboration avec les associations d’écrivains et d’éditeurs, ce prix transcende le cadre d’un concours. Il incarne une vision ambitieuse : une Guinée où la littérature redevient un pilier d’identité, d’innovation et de rayonnement mondial. Comparé à des distinctions comme le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire ou le Prix Amadou Kourouma, le prix guinéen se démarque par son engagement tangible envers les créateurs, avec des dotations substantielles et un processus de sélection rigoureux, confié à un jury d’experts africains.
Relance des Grands Orchestres Nationaux : Une Ode à l’Héritage Musical
Le 30 mai 2025, l’esplanade du Palais du Peuple de Conakry a vibré au son d’un carnaval organisé sous l’impulsion de Moussa Moïse Sylla, marquant la relance des grands orchestres nationaux. Cette initiative, saluée comme un « geste fort » envers un secteur culturel longtemps marginalisé, a permis de réhabiliter des institutions emblématiques comme le Bembeya Jazz National. En remettant des instruments modernes – guitares, djembés, balafons – aux artistes, il a symboliquement redonné vie à « une partie de l’âme guinéenne ». Mais au-delà du geste symbolique, il a proposé un modèle économique novateur, visant à rendre les industries culturelles autonomes et économiquement viables, loin des subventions ponctuelles.
Cette relance s’inscrit dans une vision plus large de transformation des régions et villages guinéens en « entités vivantes, dynamiques, économiquement viables ». En dotant le secteur du cinéma d’un avant-projet de loi et en fournissant des équipements modernes, M. Sylla a également posé les bases d’une renaissance du 7e art guinéen, rendant hommage aux pionniers tout en ouvrant la voie aux jeunes générations.
Diplomatie Culturelle : La Guinée au Cœur de l’UNESCO et du FEMUA
Sur la scène internationale, Moussa Moïse Sylla a repositionné la Guinée comme un acteur incontournable de la diplomatie culturelle. Lors de sa visite au siège de l’UNESCO à Paris, le 16 septembre 2024, il a marqué les esprits en annonçant le règlement complet des arriérés de cotisations de la Guinée, accumulés sur onze ans, ainsi qu’un paiement anticipé pour les cinq années à venir. Ce geste audacieux, sans précédent, a renforcé la crédibilité internationale de la Guinée et incarné l’engagement du président Mamadi Doumbouya à faire de la culture un moteur essentiel du développement.
Il a également œuvré avec ferveur pour la sauvegarde du patrimoine guinéen, notamment en plaidant pour la préservation du balafon Sosso Bala, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et des Monts Nimba, qu’il ambitionne de faire retirer de la liste des sites en péril d’ici 2025. En intégrant Conakry au réseau des villes créatives de l’UNESCO, il a offert à la capitale une visibilité renouvelée, la consacrant comme un foyer vibrant de création littéraire et artistique.
Par ailleurs, la désignation de la Guinée comme pays invité d’honneur à la 17e édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), du 15 au 20 avril 2025, a permis à Sylla de fédérer les énergies nationales. En rassemblant quatre anciens ministres de la Culture – Justin Morel Junior, Fodéba Isto Keira, Mohamed Amirou Conté et Alpha Soumah – pour cet événement, il a fait preuve d’un esprit unificateur exceptionnel, transcendant les divisions politiques pour ériger la culture en vecteur de cohésion nationale.».
Solidarité envers les Artistes : Un Humanisme en Action
L’humanisme de Moussa Moïse Sylla s’est manifesté de manière éclatante dans son soutien aux artistes guinéens. En mai 2025, il s’est rendu au chevet de deux figures emblématiques, Lama Sidibé et Check Mohamed Kanté (Mansa Trouba), Seny malomou, pour leur témoigner la solidarité du gouvernement. En prenant en charge leurs frais médicaux, y compris ceux non couverts par les assurances, il a envoyé un message fort : les artistes, gardiens de l’âme guinéenne, ne seront pas laissés pour compte. Ce geste, salué par les intéressés et par la communauté culturelle, a renforcé la confiance des artistes envers leurs institutions et a incarné une vision de la culture comme un bien commun, porté par des valeurs de solidarité et de reconnaissance.
L’Humanisme de Moussa Moïse Sylla : Une Philosophie au Service de la Nation
Au-delà de ses réalisations concrètes, ce qui distingue Moussa Moïse Sylla est son humanisme profond, ancré dans une philosophie qui place l’homme et la culture au centre du projet national. Il est vu assis avec ses paires manger le lafidi, avec un artiste entrain de prendre la bouillie, jouer le ballon avec des collègues, ces actes se passent de manière désintéressée, mais elle marque l’esprit du peuple. Issu d’un parcours où il a côtoyé la diversité – de la Côte d’Ivoire à la Guinée, des médias locaux aux scènes internationales –, le ministre incarne une vision universaliste tout en restant profondément enraciné dans l’identité guinéenne. Sa capacité à fédérer, comme en témoigne sa mobilisation des anciens ministres pour le FEMUA, reflète une approche inclusive qui transcende les divisions politiques et sociales.
Son humanisme se manifeste également dans son engagement pour l’inclusion citoyenne. Lors du lancement du recensement administratif à vocation d’état-civil à Farmoriah, le 4 mai 2025, il a insisté sur l’importance de doter chaque Guinéen d’une identité légale, déclarant : « Figurer dans le registre national, c’est sortir de l’invisibilité. C’est être reconnu comme citoyen par l’État. » Cette démarche, soutenue par le président Doumbouya, illustre une vision où la culture et l’identité nationale sont indissociables d’une gouvernance inclusive.
Philosophe dans l’âme, M. Sylla aborde la culture comme un acte de foi en la nation. Ses discours, empreints de lyrisme et de conviction, révèlent un penseur qui voit dans la culture un levier de cohésion sociale et de développement économique. « La littérature est un pilier de notre identité. Il est temps de lui redonner la place qu’elle mérite », a-t-il déclaré lors du lancement du Grand Prix Littéraire. Cette phrase, loin d’être une simple rhétorique, traduit une conviction profonde : la culture n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale pour une nation en quête de renouveau.
Innovation : Réinventer la Culture Guinéenne pour le XXIe Siècle
Moussa Moïse Sylla a insufflé une dynamique novatrice au secteur culturel guinéen, transformant la culture en un vecteur de développement économique, de cohésion sociale et de rayonnement international. À travers des initiatives audacieuses, il a redonné vie à des institutions clés comme le Bureau Guinéen du Droit d’Auteur (BGDA) et l’Office National du Tourisme (ONT), tout en repositionnant la Guinée comme une destination culturelle et touristique incontournable. Ses actions, marquées par une vision moderne et durable, ont non seulement valorisé le patrimoine national, mais aussi incité un élan mondial à découvrir la Guinée, ses villes, ses régions et ses sites touristiques.
Redynamisation du BGDA : Un Soutien Structuré aux Créateurs
Sous son impulsion, le Bureau Guinéen du Droit d’Auteur (BGDA), dirigé par le nouveau directeur général Moussa Fofana depuis janvier 2025, a retrouvé sa centralité dans la protection et la valorisation des œuvres artistiques. Le ministre a joué un rôle déterminant dans la modernisation de cette institution, notamment en facilitant le décaissement de fonds pour les droits d’auteur, permettant à plus de 2000 créateurs de bénéficier de la juste rétribution de leurs travaux pour l’exercice 2023. Cette initiative, saluée par les artistes, marque un tournant après deux années de privation, redonnant espoir et dignité aux créateurs guinéens. En outre, la remise de cartes de prise en charge sanitaire à plus de 1100 artistes, en partenariat avec NSIA Assurance, illustre une approche innovante où la culture s’accompagne d’un soutien social concret, garantissant aux artistes une couverture santé à 100 % sans prélèvement sur leurs revenus. Cette démarche, financée par les ressources de la rémunération pour copie privée et des droits d’importation, témoigne d’une gestion transparente et orientée vers le bien-être des créateurs.
Il a également encouragé la digitalisation des processus du BGDA, exhortant les artistes à ouvrir des comptes bancaires pour moderniser la gestion des paiements. Cette transformation, positionne le BGDA comme un modèle d’efficacité et de transparence, adapté aux défis du numérique et aux évolutions globales de la création culturelle. En soutenant les cinéastes à travers la remise d’équipements audiovisuels modernes, il a également jeté les bases d’une renaissance du cinéma guinéen, permettant aux réalisateurs de produire des œuvres compétitives sur la scène internationale.
L’Office National du Tourisme : Une Nouvelle Image pour la Guinée
En collaboration avec Kadé Camara, directrice générale de l’Office National du Tourisme (ONT), Moussa Moïse Sylla a repositionné la Guinée comme une destination touristique de premier plan. Le lancement de la troisième saison touristique à Dalaba, le 25 octobre 2024, sous le thème « Culture et défis du tourisme durable », a marqué un jalon dans la promotion des trésors naturels, culturels et historiques du pays. Dalaba, surnommée la « Suisse de la Guinée » pour ses paysages montagneux et son climat exceptionnel, a été mise en lumière comme une vitrine des potentialités touristiques guinéennes. M. Sylla a insisté sur le tourisme comme un levier économique et un outil de préservation culturelle, impliquant les communautés locales pour réduire les inégalités et promouvoir la cohésion sociale.
La campagne de promotion de la « destination Guinée », lancée sous son égide, utilise des canaux multiples pour valoriser les sites emblématiques comme les Monts Nimba, le jardin d’Augustin Chevalier à Dalaba, ou encore le balafon Sosso Bala, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette stratégie a suscité un engouement international, attirant des visiteurs curieux de découvrir les richesses des régions guinéennes, de Conakry à Labé en passant par Kindia et Mamou. En intégrant Conakry au réseau des villes créatives de l’UNESCO, il a donné à la capitale une visibilité mondiale, renforçant son statut de hub culturel et littéraire. Cette reconnaissance, officialisée par la remise du dossier de candidature le 26 février 2025, a galvanisé l’élan national pour faire de la Guinée une destination incontournable.
Un Élan Culturel et Touristique : La Guinée au Cœur du Monde
L’innovation de Moussa Moïse Sylla réside dans sa capacité à donner une image renouvelée à la Guinée, à la fois authentique et tournée vers l’avenir. Sa participation au Festival International du Djembé à Conakry, annoncé le 23 novembre 2024, illustre cette ambition de marier tradition et modernité. En plaçant l’édition sous le thème « Préservation et innovation », il a positionné la Guinée comme une plaque tournante de la percussion africaine, attirant des artistes et des touristes du monde entier. Ce festival, en valorisant les nouveaux talents et les esthétiques contemporaines, a renforcé l’image d’une Guinée dynamique et créative.
Sur le plan international, il a misé sur la diaspora africaine pour promouvoir le tourisme et la culture guinéenne. Lors de sa participation à un panel à Paris le 22 septembre 2024, il a appelé à fédérer les investissements privés pour développer le tourisme africain, soulignant le potentiel économique et culturel de la diaspora. Cette vision a trouvé un écho lors du FEMUA 2025, où la Guinée, pays invité d’honneur, a brillé par sa diversité culturelle, des Ballets Africains au Bembeya Jazz National. En mobilisant des figures historiques et contemporaines, il a fait de cet événement une vitrine mondiale, incitant de nombreux visiteurs à découvrir les régions guinéennes et leurs attractions uniques.
Soutien aux Cinéastes et Créateurs : Une Industrie Culturelle Viable
Son engagement envers les cinéastes et les créateurs s’est concrétisé par des actions tangibles, comme la remise d’équipements audiovisuels professionnels aux troupes de cinéma populaire lors de la relance des orchestres nationaux le 30 mai 2025. Ces outils modernes, incluant caméras et micros, ont permis aux réalisateurs guinéens de produire des œuvres de qualité, renforçant la compétitivité du cinéma national. En parallèle, le soutien financier aux artistes à travers le Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FODAC), annoncé le 2 juin 2025, a permis à des figures comme Sékou Bembeya, Queen Rima, Saifon, Anst-Crazy, Azaya ou Takana Zion de porter la culture guinéenne sur les scènes internationales, de l’Olympia à l’Arena de Conakry. Ces subventions, stratégiquement allouées, ont transformé les artistes en ambassadeurs culturels, renforçant l’attractivité de la Guinée.
Moussa Moïse Sylla a réinventé la culture guinéenne pour le XXIe siècle en combinant innovation institutionnelle, promotion touristique et soutien concret aux créateurs. En redonnant vie au BGDA, en repositionnant l’ONT comme un moteur de développement touristique, et en projetant une image vibrante de la Guinée, il a créé un élan qui incite le monde à découvrir les villes, les régions et les sites touristiques du pays.
Enfin, son utilisation des médias et de la communication – un domaine qu’il maîtrise depuis ses années de journalisme – lui permet de promouvoir la culture guinéenne avec une efficacité redoutable. Que ce soit à travers des conférences de presse, des interventions publiques ou des partenariats stratégiques, il sait capter l’attention et mobiliser les énergies pour faire rayonner la Guinée.
De Chroniqueur à Ministre : Une Métamorphose au Service de la Culture
Le parcours de Moussa Moïse Sylla, du chroniqueur incisif des Grandes Gueules au ministre visionnaire, est une métamorphose qui illustre la puissance de l’engagement intellectuel au service de l’action publique. En tant que chroniqueur, il était déjà un passeur d’idées, un analyste capable de décrypter les enjeux de son temps avec clarté et courage. Les menaces de mort auxquelles il a fait face en 2017, loin de le décourager, ont renforcé sa détermination à défendre la liberté d’expression et la vérité.
En tant que ministre, il a su transposer cette rigueur intellectuelle dans une vision politique. Son expérience médiatique lui a conféré une capacité unique à communiquer avec le peuple, à rendre la culture accessible et à mobiliser les citoyens autour d’un projet commun. Sa nomination au ministère de la Culture n’est pas un hasard : elle reflète la reconnaissance d’un homme dont l’intelligence, l’humanisme et l’innovation font de lui un acteur incontournable du renouveau guinéen.Six Lois sur Huit Adoptées : Une Étape Historique pour la Renaissance Culturelle et Touristique de la Guinée.
Six Lois sur Huit Adoptées : Une Étape Historique pour la Renaissance Culturelle et Touristique de la Guinée
Cet acte, célèbre l’adoption par le gouvernement guinéen de six des huit projets de loi soumis, cela marque une avancée significative dans la refonte du paysage culturel et touristique de la République de Guinée. Ces projets de loi, portant sur la réglementation des métiers du cinéma, de la vidéo et de la photographie, le financement des activités culturelles, le code du tourisme, le statut des artistes et professionnels de la culture, les percussions et danses traditionnelles, ainsi que les spectacles vivants, traduisent une volonté concrète de structurer et de moderniser le secteur culturel. Cette réussite, mise en lumière par la vision transformative de Moussa Moïse Sylla, consacre la culture comme un pilier central de l’identité nationale et un moteur de développement économique et diplomatique. En soulignant l’adoption de ces six textes tout en mentionnant les deux projets en attente (relatifs à la filière du livre et au dépôt légal), cette action incarne l’élan de renouveau impulsé par le ministre, tout en reflétant son engagement à fédérer les énergies et à poser les fondations d’une Guinée culturellement dynamique et rayonnante sur la scène internationale. Il traduit ainsi une ambition résolue : faire de la culture un acte de foi en la nation, comme il l’a si éloquemment exprimé, tout en ouvrant la voie à un avenir où la Guinée s’affirme comme une destination culturelle et touristique incontournable.
Moussa Moïse Sylla, l’Homme des Grandes Possibilités
Moussa Moïse Sylla est bien plus qu’un ministre : il est un architecte de la renaissance culturelle guinéenne, un humaniste dont l’action redonne espoir aux artistes, aux écrivains et aux citoyens. Par ses initiatives – du Grand Prix Littéraire à la relance des orchestres nationaux, en passant par sa diplomatie culturelle et son soutien aux artistes –, il a donné un nouveau souffle à la culture guinéenne, la faisant rayonner au-delà des frontières. Son humanisme, ancré dans une philosophie de l’inclusion et de la reconnaissance, fait de lui un modèle pour les générations futures.
Dans un monde souvent marqué par la division, il incarne l’unité, la cohésion et la foi en un avenir meilleur. Comme il l’a si bien dit, « la culture est un acte de foi en notre nation ». En cet homme des grandes possibilités, la Guinée trouve un guide, un penseur et un bâtisseur dont l’héritage marquera durablement l’histoire culturelle du pays.
Moussa Fofana