Transition : Des journalistes  et militaires outillés sur la préservation de la paix

Trente (30) journalistes guinéens venus des médias publics et privés ( animateurs des émissions en langue nationale, des directeurs de publication de sites d’information ainsi des responsables de la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) ,viennent d’être  outillés sur la notion de préservation de la paix en cette période transitoire. C’était à la faveur d’un atelier  de formation sous thème : « Journalisme et paix ».Une initiative de l’agence de communication Fadji- Com, en collaboration avec le Ministère de la défense nationale. 

Aux termes de  deux jours de formation, le facilitateur Elhaj Oumar Camara a Indiqué que les missions des journalistes et celles des militaires se recoupent. Surtout en cette période transitoire, il est du devoir de la presse d’œuvrer pour la paix sans laquelle le vivre ensemble sera entamé.« C’est une de mes missions de faire profiter aux jeunes mon expérience. Aujourd’hui, il y a beaucoup de journalistes mais rares sont ceux qui respectent les règles, l’éthique et la déontologie. C’est tout notre devoir, nous aînés de leur apprendre le b-a-ba mais aussi le comportement pour la coexistence pacifique entre les Guinéens. Aujourd’hui, il y a des menaces dans la société guinéenne. Nous avons l’ethnie, la politique et le pouvoir financier. Quand on est journaliste, il faut avoir la tête sur les épaules pour pouvoir travailler convenablement en présence de tous ces pouvoirs parce que la paix n’a pas de prix. Notre première mission c’est de semer la graine de la paix, de la concorde, de la stabilité et du respect de l’ordre public »

« Si nous vivons dans la paix, cette transition peut être une réussite« 

Pour  Ibrahima Djikinè président de la structure organisatrice en même temps journaliste,  il est important en cette période de transition d’outiller la presse qui a un rôle important à jouer dans la préservation de la paix.

 :  » Les différents thèmes abordés serviront de boussole pour les participants dans les émissions pour qu’ils essayent désormais de véhiculer les messages reçus. Il ne s’agit pas seulement de suivre la formation mais il faut partager l’expérience acquise. Notre préoccupation aujourd’hui est de faire en sorte que la paix règne dans notre pays. Si nous vivons dans la paix, cette transition peut être une réussite »

En prenant  la parole,  le Capitaine Alias Camara, directeur général de la DIRPA a félicité et encouragé les organisateurs pour cette initiative qui a regroupé les entité civilo- militaires.  Et selon lui :  » cette action a permet  de renforcer davantage les liens de fraternité entre les journalistes civils et ceux de l’armée. » 

Pour la réussite de la transition en cours, il soutient que la presse doit aider la population à comprendre les autorités et vice-versa. C’est pourquoi,  le patron de la DIRPA  a invité les journalistes à être objectifs et professionnels dans le traitement de l’information.  » Lorsque l’unité nationale est menacée, l’intégrité territoriale menacée, nous devons à travers notre communication sauver la nation. C’est ce message que je voulais passer »

Les bénéficiaires par la voix de leur porte-parole Abdoul Razack Savané, se sont réjouis de la qualité des thèmes abordés tout en remerciant les initiateurs de la formation. 

Ensuite, ils ont fait des recommandations dont entre autres,  la démultiplication de ce genre d’atelier pour davantage renforcer les relations civilo-militaires, la création d’un réseau entre les participants civils et militaires et la mise en valeur par les journalistes de l’éthique et la déontologie de leur métier.

Balla Yombouno