Finale Hackathon université 2023: l’université championne connue

La finale de la première édition du hackathon université 2023 s’est tenue ce jeudi 27 avril 2023, ce à l’occasion de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC. La cérémonie s’est déroulée à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry en présence de la ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation à ses côtés ses homologues membres du gouvernement. Une initiative du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, celui des postes et télécommunications et de l’économie numérique mais aussi du cabinet HDMS.

Pour cette première édition, six universités publiques et privées de Conakry et de l’intérieur du pays ont compéti sur la conception d’une application dans le cadre du développement du contenu local. Après la présentation de leurs projets respectifs, les membres du jury ont choisi l’université Française de Guinée comme championne de cette première édition en gagnant un chèque de 25 millions de francs guinéens et un autre de 10 millions pour sa qualification. Le même chèque de 10 millions de francs guinéens et des ordinateurs ont été remis aux candidates de toutes les universités ayant pris part à cette finale.

Mariame Bah, Directrice Générale de l’Agence nationale de l’État (ANDE), a au nom des membres du jury indiqué : « Nous avons pris en compte des critères de l’innovation, de la pertinence, de l’impact social, de la qualité et de la présentation. Toutes les équipes ont fait un travail remarquable et nous avons été impressionnés par la qualité des projets présentés…..Cependant après la délibération, nous avons choisi le projet qui selon nous répond le mieux aux critères d’évaluation. Nous avons pris en compte l’originalité de l’idée, la qualité de l’exécution, la pertinence du projet dans l’ensemble… Sur ce point, on a choisi ensemble l’université française de Guinée. »

Mariam Baldé, étudiante en Bachelor 2 informatique au sein de l’université française de Guinée s’est réjouie de ce prix: « C’était une compétition très dure parce que le délai était court. Mais on a réussi et c’était un travail très compliqué. Mais on y sort avec des compétences acquises. Nous avons développé une application qui permet de promouvoir le contenu local guinéen à savoir : les produits et le tourisme. »

En prenant la parole, Bintou Douno ,ambassadrice du programme Women Techmakers de Google en Guinée, a rappelé avant tout l’importance de l’organisation de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC dont l’initiative est de former, d’orienter et de valoriser toutes les jeunes filles et femmes qui impactent ou qui sont impactées par ce secteur. « Cette journée est aussi une occasion particulière de réunir tous les acteurs des secteurs de la nouvelle technologie de l’information ainsi que ceux qui contribuent à l’éducation et à la formation des jeunes filles en Guinée. »

Parlant des avantages qu’auront les gagnantes de cette compétition, elle précise : « les gagnantes du hackathon national seront mises dans un programme d’incubation de projet au sein de mon cabinet HDMS dans le but de développer davantage leur solution informatique. Les gagnants seront aussi des ambassadrices du secteur afin de sensibiliser et faire motiver d’autres jeunes filles au sein des lycées, universités et instituts durant les mois à venir avant la prochaine édition de la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC . »

En présidant la cérémonie, la ministre de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation, Dr Diaka Sidibé, a déclaré que l’organisation de cette compétition était de valoriser les nouvelles technologies de l’information en milieu universitaire.

« Aujourd’hui l’université française de Guinée est sortie meilleure sur toutes les autres institutions sur la création du contenu digital , sur la question des technologies et d’innovation dans nos installations, faire la promotion des jeunes filles également parce que le taux aujourd’hui n’est pas en la faveur de la Guinée sur la question de scolarisation et de maintien des filles et femmes dans le domaine des sciences, de la technique , de l’ingénieur et des mathématiques. »

Mohamed Ybno