Culture: les acteurs du spectacle à l’école de sons et lumière et de l’administration culturelle 

Les rideaux sont tombés ce vendredi 9 décembre  2022, sur l’atelier de formation portant sur « la création de lumière dans spectacle vivant », qui s’est déroulée du 06 au 9 décembre. En clôturant cette formation, des  satisfécits ont été remis aux 25 acteurs de la culture guinéenne. La cérémonie s’est déroulée  dans la salle du cinéma du Centre culturel Franco-guinéen, en présence du secrétaire général du ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat.

Porteur de ce projet, Abdramane Kamaté, chargé de projet Afrique Caraïbes et pacifique Union européenne culture AWA à l’Institut français, a donné le contexte de cette formation. « Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération menée par l’union européenne avec l’organisation des États ACP. Il consiste en un soutien au secteur culturel dans ces États Africains Caraïbes et Pacifiques. »

« Cette formation s’inscrit dans l’un des axes qui est celui du renforcement des capacités. Nous considérons que la qualité de la création est fortement liée à la compétence de ceux qui créent. Donc il est important que nos opérateurs que nos artistes aient les bases et les connaissances nécessaires à pouvoir aujourd’hui s’inscrire dans un mouvement beaucoup plus global qui est le marché mondial » a-t-il expliqué. 

Ensuite, il précise aussi : ‘’Pour la première étape, nous avons formé 10 techniciens. L’idée était de réduire le nombre de participants et de rentrer plus en profondeur dans les projets personnels qui sont proposés. On n’a pas souhaité mettre en avant ici la quantité des techniciens qui sont formés. Par  contre parallèlement à cette formation en régie technique et lumière, nous avons aussi organisé la formation d’administration culturelle pour permettre à nos administrateurs Guinéens de pouvoir monter un projet qui soient à de qualité et que quand ces projets seront soumis à des bailleurs, des partenaires,  il n’a rien à redire et que ces projets puissent obtenir les financements  auxquels ils peuvent légitimement aspirer. 

Après cette formation, Alain Tailly, l’un des formateurs a donné l’importance  des cours dispensés durant les quatre jours de formation. Selon lui, il s’agissait de parler : « de tout ce qui rentre dans l’élaboration d’un projet culturel et tout ce qui peut œuvrer pour que ce projet une fois monté reçoit des financements. »

De l’autre côté, Jacob Bamogo, formateur des techniciens a précisé que sa part concernait : « la création de la lumière lors d’un spectacle vivant. Parce que c’est très important de savoir la technique de création. Il ne s’agit pas de mettre de la lumière pour mettre de la lumière. Il faudrait de la lumière qui a un sens avec l’histoire, avec les écritures, les émotions. »

Pour Diamounoungbè Béavogui, l’un des participantes, il s’agit d’une grande opportunité. « Cela élargi mon horizon par rapport à la création de lumière dans un spectacle. J’ai appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas; comme les réglages, les projecteurs, les prises de contacts avec les metteurs en scènes et les collaborateurs. Tout ce que j’ai appris, change mon point de vue sur le travail. Toutes ces notions me reviendrons à chaque fois que j’aurais à faire à une création de lumière dans un spectacle pour pouvoir bien faire mon travail. »

La cérémonie a pris fin par la remise des satisfécits aux 25 bénéficiaires

Mohamed Traoré